Les Etats-Unis ont encore renforcé lundi leur campagne de "pression maximale" pour faire plier l'Iran, leur ennemi numéro un au Moyen-Orient, en annonçant des sanctions contre tout pays qui continuerait à acheter du pétrole iranien, au risque de tensions avec plusieurs alliés.
Le président Donald Trump a décidé de mettre fin dès le 2 mai aux dérogations qui permettaient encore à huit pays (Chine, Inde, Turquie, Japon, Corée du Sud, Taïwan, Italie et Grèce) d'importer du brut iranien, pour "porter à zéro les exportations" et "priver le régime de sa principale source de revenus", a annoncé la Maison Blanche.
Cette mesure, qui a provoqué une forte hausse des cours du pétrole, s'annonce particulièrement délicate pour Pékin, engagé dans de complexes négociations commerciales avec l'administration Trump, et pour New Delhi, allié stratégique des Etats-Unis et troisième importateur mondial de pétrole, dont environ un dixième des achats vient d'Iran.