LONDRES (Reuters) - Le retrait possible de Total du gisement gazier South Pars n’a pas ralenti le projet et Téhéran est par ailleurs en contact avec le russe Gazprom pour développer deux autres champs, a déclaré mardi un haut responsable iranien.
“L’affirmation selon laquelle le développement de la phase II du gisement South Pars a été stoppé à cause de Total n’est pas correcte, tout se passe comme prévu”, a dit Gholamreza Manouchehri, vice-président de la compagnie nationale NIOC (National Iranian Oil Company), cité par l’agence Irna.
L’Iran est en pourparlers avec Gazprom pour développer les champs d’Azar et de Changuleh, a-t-il ajouté, indiquant que Téhéran entendait augmenter son potentiel de production de 400.000 barils par jour.
Total a indiqué le mois dernier qu’il ne pourrait poursuivre son projet de développement de South Pars, le plus grand gisement de gaz naturel au monde, qu’à la condition d’obtenir une dérogation le protégeant contre toute sanction “secondaire” de la part des Etats-Unis après le rétablissement de leur sanctions contre l’Iran le 8 mai.
L’Iran a donné au groupe français deux mois pour obtenir une exemption, faute de quoi il pourrait être remplacé par le chinois CNPC déjà partenaire du projet.