Il n'y a aucune renonciation à la gratuité de l’enseignement au Maroc, a assuré, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.
"Les propos du secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique tenus dans un entretien récemment ont été clairs, surtout lorsqu’il a distingué entre les droits d'inscription et les droits de scolarité", a précisé M. El Khalfi lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement.
Ainsi, a-t-il insisté, "le Maroc n’a pas choisi ni opté pour les droits de scolarité et n’a pas renoncé à la gratuité de l’enseignement", rappelant que la Vision 2015-2030 de l’éducation, la formation et la recherche scientifique a mis en place des éléments stratégiques nationaux en la matière sans aucune renonciation à la gratuité de l’enseignement.
"Personne ne peut être privé de son droit à l’enseignement. Contrairement au passé, le projet de loi-cadre relatif à l’éducation et à l’enseignement a décidé l’obligation et la gratuité de l’enseignement préscolaire", a enchaîné le ministre, faisant savoir que les enfants âgés entre 4 et 6 ans et ultérieurement ceux âgés entre 3 et 6 ans bénéficieront de l’obligation et de la gratuité de l’enseignement.
Dans ce sens, il a noté que le débat au parlement sur les dispositions de cette loi-cadre sera franc, faisant allusion aux droits d'inscription.