Le revenu des 12 premières banques mondiales d‘investissement a augmenté au premier semestre 2017 grâce à une meilleure performance de leurs activités de souscription d’émissions d‘actions et de titres de créance, montre une étude publiée jeudi.
Leurs revenus ont globalement progressé de 4% à 82 milliards de dollars (69 milliards d‘euros) au premier trimestre, mais restent inférieurs de presque 13% par rapport à la même période il y a cinq ans, selon les données du cabinet Coalition.
L‘amélioration de l’économie mondiale, la rentabilité des entreprises, les politiques monétaires accommodantes des banques centrales, même si les taux d‘intérêt américains remontent, et un climat politique post-élections plus apaisé, ont contribué à faire baisser la volatilité à son plus bas niveau depuis des années dans les activités taux, changes et matières premières. Cela facilite l’émission d‘actions et de titres de créance mais rend plus difficile d‘en tirer un grand bénéfice.
“Un niveau très faible d‘instabilité macroéconomique a soutenu les émissions d‘actions mais a accru la pression sur certains produits de taux, tandis que le niveau très bas des taux d‘intérêt a contribué à l‘activité liée à la dette”, a déclaré George Kuznetsov, directeur du département Research and Analytics chez Coalition.
L‘activité des divisions taux, change et matières premières (FICC), qui représentent la plus grande partie du revenu des banques, est restée stable par rapport au premier semestre 2016.
“Les prévisions de reprise des FICC annoncées plus tôt dans l‘année ne se sont pas concrétisées”, a ajouté George Kuznetsov.
Le revenu généré par les divisions actions a en revanche baissé de 3% à 22,6 milliards de dollars en raison d‘une concurrence plus âpre.
Coalition suit Bank of America Merrill Lynch, Barclays, BNP Paribas, Citigroup, Credit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs, HSBC, JPMorgan, Morgan Stanley, Société Générale et UBS.