(Reuters) - L’allemand Bayer a obtenu le feu vert du département américain de la Justice (DoJ) à son projet d’acquisition de Monsanto en échange de concessions supplémentaires, rapporte lundi le Wall Street Journal.
Le DoJ a conclu un accord de principe avec les deux groupes, précise le quotidien en citant des sources au fait des tractations.
L’accord prévoit que Bayer cède des activités additionnelles de semences et de traitements à son compatriote BASF et accepte aussi des concessions en matière d’agriculture numérique, explique le WSJ.
L’action de Monsanto, le premier producteur mondial de semences, grimpait de 6,6% à Wall Street en réaction à ces informations.
Bayer s’est refusé à tout commentaire mais a dit anticiper de finaliser l’acquisition au deuxième trimestre. “Nous restons confiants dans notre capacité à obtenir toutes les autorisations réglementaires (au projet de fusion)”, a déclaré le groupe allemand dans un communiqué.
Aucun commentaire n’a pu être obtenu auprès du DoJ, de Monsanto ou de BASF.
Monsanto, en publiant ses résultats trimestriels la semaine dernière, avait également dit s’attendre à ce que la fusion soit bouclée au deuxième trimestre.
L’opération de 62,5 milliards de dollars (50,7 milliards d’euros), annoncée en septembre 2016, a obtenu le mois dernier le feu vert de la Commission européenne, conditionné déjà à des cessions d’actifs à BASF.
La Chine, le Brésil et l’Australie ont également donné leur aval.
Le groupe issu de la fusion contrôlera plus d’un quart du marché mondial des semences et pesticides.