Le montant total des crédits courants octroyés par le Fonds d'équipement communal (FEC) a atteint environ 15,327 milliards de dirhams (MMDH) à fin décembre 2016, a indiqué, mercredi à Rabat, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.
S'exprimant lors de la cérémonie d’installation de M. Samir Mohamed Tazi, Wali, directeur général du FEC, M. Laftit a fait savoir que ces crédits ont été répartis entre les régions, les préfectures, les provinces, les communes urbaines, les groupements de communes et les régies autonomes, précisant que le Fonds accorde annuellement 2 MMDH de crédits.
Le volume total de ces crédits, a-t-il poursuivi, s'est élevé en 2016 à 3,144 MMDH, dont une grande partie est octroyée aux régions, ce qui consacre concrètement l’adhésion effective du Fonds au processus de mise en œuvre de la régionalisation élargie.
Ces crédits ont ainsi constitué un levier ayant permis de garantir d’importants financements aux programmes de développement local, a souligné M. Laftit, notant que le rôle du Fonds ne se limite pas à l'octroi de crédits, mais consiste aussi à apporter un soutien technique, à procéder à l’évaluation et au suivi de l’exécution des projets des collectivités territoriales, financer les études y afférentes et à exécuter l’ensemble de leurs plans et programmes de développement dans les différentes régions du Royaume.
Outre les infrastructures et les services de base (routes, électricité, transport, assainissement), le FEC intervient aussi dans d’autres domaines vitaux, notamment les services sociaux (équipements sportifs, touristiques et de divertissement), les équipements commerciaux (marchés et abattoirs), ainsi que les opérations d’aménagement (maintenance, réhabilitation et mise en place de zones industrielles), a précisé M. Laftit.
De ce fait, le développement escompté en matière de fonctionnement des collectivités territoriales impose au FEC de renforcer les moyens de leur accompagnement et leur soutien à même de leur permettre de jouer pleinement leur rôle en tant qu'acteur de développement et moteur d'investissement, a-t-il dit.
M. Laftit a ainsi souligné que ce fonds est appelé à interagir avec les mutations que connaît le Maroc, particulièrement en ce qui concerne le développement de la performance des services publics locaux, afin d’améliorer la qualité des prestations offertes aux citoyens et d’accompagner les collectivités territoriales pour transcender la vision de gestion étroite vers une approche de gestion moderne et renouvelée.