Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a déclaré devant les députés que les personnes déjà condamnées par les différentes juridictions du Royaume pour escroquerie, fraude, chantage, corruption et trafic de drogue, n'auraient pas le droit de publier des journaux ou de participer à des entreprises de presse. El Khalfi, qui exposait les projets de lois relatifs au Conseil national de la presse et au statut du journaliste professionnel devant la commission de l'enseignement, de la communication et de la culture à la Chambre des représentants, a affirmé que son département s'efforçait d'assurer l'indépendance du corps journalistique et de promouvoir la profession.