Selon un communiqué du département du chef du gouvernement, Nfissi a mis en avant la tendance haussière des indices d'activité de l'UTRF en 2018, notant que les déclarations de soupçons ont augmenté de 50 % par rapport à l'année 2017. Il a également souligné la hausse du nombre des personnes assujetties à la loi relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux qui ont émis des déclarations de soupçon ou autres informations à l'Unité au cours de la même période.
L'année précédente a été marquée par une hausse de 33 %, par rapport à 2017, des déclarations spontanées reçues par l'Unité.
S'agissant du renforcement de la coopération internationale entre l'UTRF et ses partenaires étrangers, Nfissi a relevé le développement que l'unité a enregistré au niveau des échanges de données avec des institutions homologues dans le domaine de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
Le communiqué a également noté que le président de l'UTRF a souligné que l'année 2018 a été celle de l'évaluation du système national de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme par excellence. Elle a enregistré, a-t-il expliqué, l'aboutissement des étapes décisives de l'évaluation mutuelle du système national, ajoutant que 2018 a, en outre, été l'occasion de finaliser le rapport de l'évaluation nationale des risques de blanchiment d'argent et du financement du terrorisme avant son adoption officielle par les autorités compétentes.
Avec MAP