Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 10 mars, des financements d’un montant total de 150 millions de dollars destinés à appuyer les objectifs poursuivis par les autorités marocaines dans le domaine de la modernisation du système d’identification nationale et en matière d’aide aux start-up innovantes et de promotion de la création d’emplois.
Les deux opérations, qui visent à renforcer l’inclusion sociale et économique, permettront, d’une part, d’améliorer le ciblage des programmes sociaux grâce à un meilleur système d’identification personnelle et, d’autre part, de lever les barrières qui empêchent les start-up et les petites entreprises d’accéder à des financements, explique la Banque mondiale.
Amélioration des programmes sociaux (Ramed ,Tayssir…)
Avec une enveloppe de 100 millions de dollars, le Projet de développement des systèmes d’identification et de ciblage pour la protection sociale a pour objectif de venir en aide aux plus vulnérables.
Selon la Banque mondiale, le projet permettra de doubler l’impact des programmes de réduction de la pauvreté tels que le RAMED et le Tayssir, et de diriger les ressources de ces programmes vers les ménages et les individus les plus vulnérables uniquement, ce qui se traduira par des économies estimées à plus de 30 millions de dollars par an. Le projet sera mis en œuvre par le ministère de l’Intérieur sur une période de cinq ans
Financement des start-up et PME innovante
L’autre projet approuvé aujourd’hui consiste en une opération de 50 millions de dollars destinée à améliorer les possibilités de financement pour les start-up et PME innovantes. Il vise à pallier les insuffisances du marché en ce qui concerne l’offre de financements par capitaux propres pour les PME jeunes et innovantes.
Le projet soutiendra un programme de financement qui investira, aux côtés d’investisseurs privés, dans des start-up et PME innovantes et en direction d’une sélection d’investissements prometteurs.
« Ces deux opérations viennent soutenir les efforts menés par les autorités pour réduire l’exclusion sociale et promouvoir la croissance du secteur privé, déclare Marie Françoise Marie-Nelly, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb.