Les dotations affectées de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) ont atteint 506 millions de dollars (MUSD) en 2016, en progression de 23,4% par rapport à 2015.
Ces dotations ont été allouées au financement de 16 projets de développement (210 MUSD), à l’octroi de lignes à 8 banques africaines (86 MUSD), au financement des exportations arabes vers les pays africains sous forme de lignes de financements octroyées à 10 institutions financières (200 MUSD), ainsi qu’au financement des opérations d’assistance technique (10 MUSD), précise BADEA dans son rapport annuel 2016.
Ainsi, la BADEA a continué en 2016 la mise en œuvre de son 7è plan quinquennal (2015-2019) qui a accordé une grande importance au financement du secteur privé et des exportations arabes vers les pays africains bénéficiaires de son aide.
Dans le cadre de ce plan, un montant de 450 MUSD a été dédié aux financements orientés vers le secteur privé et une enveloppe financière annuelle oscillant entre 150 et 250 MUSD a été réservée au financement des exportations arabes, selon la BADEA.
"Il s’agit de montants alloués, en sus de ceux affectés aux projets de développement du secteur public qui se chiffrent à 1,1 milliards de dollars pour la période dudit plan, en plus des allocations de l’assistance technique qui totalisent 50 millions de dollars répartis équitablement sur les 5 années du plan", souligne la même source.
Les orientations du 7è plan quinquennal et les priorités formulées par les pays africains bénéficiaires ont ainsi constitué la base essentielle des engagements sectoriels de la BADEA en 2016 qui ont porté sur trois secteurs: "les infrastructures et l’environnement", "l’agriculture et le développement rural" et "le secteur social".
Le secteur des infrastructures s’est accaparé la plus grande part des engagements avec une enveloppe de 98,50 MUSD, soit 46,9% destinés entièrement à 7 projets de routes, fait ressortir la banque.
Les engagements alloués au secteur de l’agriculture et du développement rural se sont chiffrés, quant à eux, à 59 MUSD (28,1%) et ont concerné 4 projets, dont 2 de développement rural, un projet d’électrification rurale et un projet d’alimentation en eau potable.
Quant au secteur social, 52,5 MUSD lui ont été alloués, soit 25% du total des engagements, relève le rapport, précisant que les interventions ont concerné 5 projets, dont 4 dans le domaine de la santé et un dans celui de l’éducation.