La Bourse de Casablanca replonge dans le rouge mercredi à l’ouverture, avec un retrait de 1%, sur de faibles volumes et sur fond d’une nouvelle nuit de manifestations dans plusieurs villes du Royaume, émaillées d’actes de vandalisme et de débordements.
À Tiznit, Inzegane, Aït Amira, Oujda ou encore Témara, les rassemblements ont dégénéré en affrontements, avec des jets de pierres, des dégradations de mobilier urbain et l’incendie de véhicules de police. À Aït Amira, une agence bancaire a également été ciblée.
À Oujda, un manifestant a été grièvement blessé. À Rabat, plusieurs dizaines de jeunes ont été interpellés pour manifestations non autorisées. Certains ont été rapidement relâchés, tandis que d’autres restent en détention.
Le gouvernement a salué la « réaction équilibrée » des forces de l’ordre et affirmé sa disposition à ouvrir un dialogue. La majorité gouvernementale a, pour sa part, publié un communiqué assurant « être à l’écoute » des revendications sociales et se disant « prête à y répondre de manière positive et responsable ».
Mardi, après avoir perdu jusqu’à 3% en première partie de séance, le MASI avait entamé un rebond porté par des flux institutionnels, dans la perspective de la clôture trimestrielle. Le plus bas de la séance, autour de 18.450 points, constitue un support graphique pour l’indice, tandis que la résistance se situe à 19.500 points.