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Après l'annonce de la co-organisation de la Coupe du Monde par le Maroc, le Portugal et l'Espagne, le MASI avait grimpé à son plus haut niveau annuel le vendredi 6 octobre 2023, atteignant 12 554 points, avant de reculer à la clôture.
Trois mois plus tard, stimulé encore une fois, partiellement, par les actualités liées à la Coupe du Monde, l'indice MASI a retrouvé et maintenu ce niveau en clôture le 16 janvier.
Sur le plan macroéconomique, la situation a nettement évolué depuis le 6 octobre. Les indicateurs récents montrent une baisse continue de l'inflation et l'émergence d'un débat sur le changement de cap de Bank Al-Maghrib. Les taux obligataires ont également connu une baisse rapide. Notamment, le 16 janvier 2024, les taux ont chuté à nouveau, avec le Trésor levant 1,1 milliard de dirhams pour une demande de 2 milliards. Des bons de 13 semaines, 52 semaines (avec une baisse de 10,1 points de base) et de 2 ans (avec une hausse de 2 points de base) ont été émis, le taux à 52 semaines passant même sous la barre des 3%.
Un problème majeur subsiste toutefois : le stress hydrique et la sécheresse, qui inquiètent les autorités au plus haut niveau. Le manque de précipitations augmente le risque d'une autre année de sécheresse en 2024, et le Roi a donné mardi de nouvelles directives à l'exécutif pour y faire face.
Les investisseurs restent donc partagés : verront-ils la situation sous un angle optimiste ou pessimiste ?
D'un point de vue technique, l'indice se confronte à une résistance majeure avec des indicateurs en surachat. Une consolidation à court terme semble probable, mais la tendance à moyen terme reste haussière, avec des objectifs immédiats fixés à 12 900 et 13 000 points.
Indice Masi en données quotidiennes.