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Foncière marocaine dédiée à l’immobilier commercial, Aradei Capital envisage un virage stratégique avant la rentrée de septembre. Le management analyse en effet plusieurs pistes de diversification afin de mieux tirer parti des grands événements mondiaux à venir, dont la Coupe du Monde 2030, et de dynamiser son rythme de croissance.
Le portefeuille compte aujourd’hui 35 actifs (dont trois terrains) ainsi qu’un OPCI, répartis sur l’ensemble du Royaume. Parmi les chantiers prioritaires, la société confirme son intérêt pour Casablanca, avec les projets SELA Park et un nouveau flagship, tandis que la rénovation d’Al Mazar (Marrakech) et le renforcement de Borj Fès devraient accroître les surfaces louables.
Aradei Capital entend aussi repositionner son offre retail : baisse anticipée du prêt-à-porter, montée en puissance de la restauration et des loisirs, et arbitrages en fonction des disponibilités locatives. Parallèlement, le groupe explore de nouveaux gisements de revenus, notamment la création de régies publicitaires internes, et n’exclut pas une incursion dans l’hôtellerie pour capitaliser sur la dynamique touristique post-2030, selon les retours de BMCE Capital.
L’ESG occupe une place croissante : plusieurs actifs sont déjà certifiés EDGE et l’objectif est d’étendre la labellisation à l’ensemble du portefeuille, désormais éligible à l’indice MASI ESG. Dans la santé, Aradei poursuit son partenariat avec Akdital et cherche à se renforcer dans le secteur.
Sur le plan financier, la foncière maintient une politique de distribution d’au moins 85 % des FFO tout en préservant une marge de manœuvre pour l’investissement. Le portefeuille affiche un rendement de 8,6 %, un loan-to-value de 33 % (plafond théorique : 60 %), un coût moyen de la dette de 4,6 % et une trésorerie couvrant douze mois de service de la dette – autant de leviers qui permettront de soutenir les futures diversifications sans mettre en péril la solidité bilancielle.