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Ces accords ont été conclus par le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, et le Commissaire européen à la Politique du voisinage et à l'Elargissement, Olivér Várhelyi. Cette initiative est une preuve de l'engagement mutuel entre les deux parties à renforcer leur coopération économique.
Ces programmes de coopération économique sont bénéfiques pour les deux parties. Le Maroc pourra bénéficier d'un financement supplémentaire pour soutenir son économie et sa transition vers une économie verte. En outre, ces programmes contribueront à la réduction des flux migratoires et à l'amélioration de la gestion des migrations dans le pays. L'inclusion financière sera également renforcée, ce qui aidera à réduire la pauvreté et à stimuler la croissance économique.
L’UE est le premier partenaire commercial du Maroc, avec 56% de ses échanges de marchandises en 2019. 64% des exportations marocaines étaient destinées à l’UE et 51% des importations du Maroc provenaient de l’UE. Le Maroc est le premier partenaire commercial de l’UE dans le voisinage méridional, avec 25% du total des échanges de marchandises de l’UE avec la région.
Le volume total des échanges de marchandises entre l’UE et le Maroc s’est élevé à 35,2 milliards d’euros en 2020. Les importations de l’UE en provenance du Maroc se sont élevées à 15,1 milliards d’euros. Les exportations de l’UE vers le Maroc se sont élevées à 20,1 milliards d’euros.
Concernant les devises, le panier de cotation du Dirham/ devises est effectué par des pondérations désormais fixées à 60% pour l’Euro et 40% pour le Dollar US, reflétant la structure actuelle des échanges extérieurs de notre pays.
Lorsque le Maroc et l'Union européenne ont des relations politiques stables, cela crée un environnement favorable pour les investissements, car les investisseurs ont plus confiance dans la stabilité économique du pays et sont plus disposés à investir. Les investisseurs sont également encouragés par la perspective d'une coopération économique et commerciale accrue entre le Maroc et l'Union européenne.
Il convient également de noter que le Maroc est sorti de la liste grise du GAFI (Groupe d'action financière) le 28 février. Cette décision est le résultat des efforts considérables déployés par le Maroc pour renforcer son système de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Cette décision est une excellente nouvelle pour les marchés financiers marocains, car elle renforce la confiance des investisseurs et stimule l'activité économique.
Selon Ahmed Khalid Benomar,Invité au JT de Al Aoula lundi et spécialiste de politique économique le manque à gagner du Maroc en termes d'IDE pendant qu'il figurait sur la liste grise du GAFI avoisinait les 100 milliards de dirhams. Un chiffre colossal obtenu sur la base des estimations moyennes constatées sur une étude du FMI à ce sujet.