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La région de Lâayoune-Sakia El Hamra arrive en tête de cet indice de départ, grâce notamment à sa performance sur le volet conditions immatérielles.
Le cabinet Valyans a présenté mardi son propre indice du bien-être régional. Il est fondé sur les données du HCP (recensement, enquêtes nationales, etc...) et s'inspire, selon le management, de méthodologiesdes standards internationaux tout en intégrant les spéci cités du contexte national. Un indice perfectible selon Samar Rharbaoui, DG de Valyans intelligence, la filiale de Valyans qui a réalisé l'indice. Selon elle, des données qualitatives peuvent être intégrées pour améliorer la qualité de l'indice. C'est ce que prévoit d'ailleurs le management pour de prochaines éditions pour évaluer la perception des citoyens sur des indicateurs de bien-être (perception du temps passé dans les transports, corruption, qualité des soins de santé…).
Limitée aux critères quantitatifs, cette première édition intègre également la dimension immatérielle à l’image de ce qui se fait pour évaluer la richesse d’une nation avec le capital immatériel. Ainsi, le bien-être des individus est la résultante de la satisfaction aussi bien de critères matériels (un revenu, un emploi, un logement et des services de base), qu’immatériels (capital humain : santé, éducation, capital social: sécurité, égalités sociales, accès à l’information, et capital institutionnel : engagement civique. L’indice pour chaque Région correspond à la moyenne des scores sur ces deux volets, conditions matérielles et immatérielles.
La région de Lâayoune-Sakia El Hamra arrive en tête de cet indice de départ, grâce notamment à sa performance sur le volet conditions immatérielles. La Région de Casablanca-Settat arrive en 2ème position, elle est 2ème sur les deux axes : conditions matérielles et immatérielles. La Région de Rabat-Salé-Kénitra clos le trio elle se classe 3ème ex-aequo sur les deux thématiques.