"Salafin est présent au Niger et en Tanzanie depuis début 2017, pour assurer une plus grande présence panafricaine de ses produits, à travers Bank Of Africa". Annonce faite par le management du groupe ce mercredi 8 mars à l'occasion de la présentation des résultats annuels de la société de financement, filiale du groupe BMCE BOA. Ces activités internationales, en Fee business, représentent désormais 30% des sources de revenus de Salafin.
Durant l'exercice écoulé, Salafin a vu ses encours financiers grimper de 2,4% à 2,41 Mds de dirhams. Le spécialiste du crédit à la consommation a vu ses encours baisser de 0,5% dans le financement automobile et ce, malgré la bonne tenue des ventes automobiles au Maroc en 2016. Mais pour Aziz Cherkaoui, Président du directoire, la société privilégie les encours sains et ne souhaite pas s'inscrire dans la course aux prix qu'initient certains concurrents. D'ailleurs, les dirigeants de la société ont manifesté leur incompréhension sur la tendance du marché à brader les prix dans un contexte où la demande explose. En revanche, Salafin récupère des parts de marché dans les Crédits personnes dont l'encours progresse de 5,5% à 1,29 Md de dirhams.
En 2016, Salafin a livré un produit net bancaire de 138 MDH, en hausse de 10,6% et un résultat net de 138 MDH, en hausse dans des proportions similaires. Les activités en Afrique subsaharienne soutiennent particulièrement la marge sur commissions qui affiche une progression de 6,3%. L'objectif affiché par le management est d'éteindre la présence panafricaine de Salafin à 2 ou 3 pays par an.
Rappelons enfin que Salafin propose la distribution d'un dividende unitaire de 57,8 DH, dont 50% à titre exceptionnel. La société distribue la totalité de ses bénéfices.
