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Nous avons profité de la conférence de présentation des résultats de Label'Vie  pour demander au management de nous éclairer sur l'avenir de VLV (Vecteur Label Vie), la filiale spécialisée dans l'immobilier locatif du groupe, annoncée, après la fusion avec Petra, comme le plus grand OPCI au Maroc. 

Le management du groupe nous a rappelé la logique derrière cette opération : L'objectif de Label'Vie est de détacher l'activité de grande distribution des services et notamment le caractère "foncière" de la société. "L’activité de tout distributeur n’est pas de faire de l’immobilier. Au départ nous avons fait de l’immobilier par obligation", explique le management et d'ajouter que Label'Vie risque de passer sous les 50% de parts dans le capital de VLV, tout en gardant une part significative du capital afin de garder une influence sur le devenir des lieux et sur leur état. Et d'ajouter :"Détenir une part conséquente : Non. Rester maître dans le contrôle : oui". 

 Quand et sous quelle forme se fera ce désengagement 

Le management nous a confié que "la suite logique est une IPO dans les 4 ans pour permettre aux fonds d’investissement de sortir du tour de table et l'institutionnaliser tout en permettant à Label'Vie de remonter du Cash". 

Le management a rappelé lors de cette conférence de presse qu'à partir d’un certain moment, le poids de l’immobilier devient extrêmement important, et aujourd’hui la dette que porte Label Vie est dédiée exclusivement à la partie immobilière, sachant que son business, à savoir la distribution, n’a pas besoin de dette. "Au contraire, il est excédentaire en terme de flux de trésoreries".

"Nous sommes aujourd’hui majoritaire dans VLV. Il y a encore un gros patrimoine foncier et immobilier qui se trouve encore dans les entités opérationnelles. Une vingtaine d’actifs on déjà été titrisés il y a trois ans de cela, et il y a encore une dizaine d’actifs qui se trouvent dans l’entité Label'Vie SA. C’est pour dire que la composante immobilière et foncière est encore très présente dans le groupe", nous explique-t-on.