Mardi 31 Janvier 2017

CDG Capital se penche sur ce qui va influencer lééconomie nationale en 2017

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Dans le cadre du suivi de la conjoncture macro-économique et du comportement des différents compartiments du marché de taux national, l’équipe « Recherche et Analyse » de CDG Capital a élaboré une note de recherche poussée couvrant plusieurs axes, de la croissance au marché de la dette, en passant par plusieurs autres agrégats. Dans cette note, CDG Capital livre également ses prévisions pour 2017. 


"Fondamentalement, et sur la base d’une analyse pluriannuelle (2005-2015), nous soulevons un essoufflement du modèle économique national, avec un ralentissement de la croissance économique de 1,3% entre les périodes respective de 2005 à 2011 et 2012 à 2015", expliquent les analystes. Ce ralentissement découle d'un essoufflement de la consommation finale, qui a toujours représenté la locomotive de notre modèle de croissance, d'une contribution négative de l’investissement malgré la forte augmentation de la composante publique et le déficit structurel de la composante étrangère en dépit des efforts d’industrialisation. Parallèlement, les contributions des secteurs secondaire et tertiaire ont fortement baissé, selon CDG Capital. Quant à celle du secteur primaire, "elle demeure erratique suivant le comportement des conditions climatiques", lit-on dans la note.

Comportements des autres agrégats macroéconomiques
Les analystes de CDG capital estiment que les finances publiques sont en amélioration conjoncturelle grâce à la décompensation. L’allégement des arriérés de paiement, le bon comportement des comptes spéciaux du Trésor et les recettes fiscales exceptionnelles enregistrées en 2016 découlant de l’exercice 2015 contribuent à leur tour à l'amélioration des finances publiques. L'inflation est maîtrisée à moins de 2% malgré les dérapages alimentaires liés à la sécheresse et les conditions monétaires sont en nette amélioration résultant de la politique expansionniste de Bank Al-Maghrib. Cependant, la détérioration de l’équilibre extérieur qui semble être structurelle, survient après des années 2014-2015 ayant connu une amélioration conjoncturelle.

 Source : Analyse et recherche, CDG Capital.

 
 
Ce qui va influencer l'économie marocaine en 2017
Pour les analystes de la banque d'affaires, trois faits marquants sont attendus en 2017. Ils sont susceptibles d'influencer l'économie marocaine cette année. Il s'agit du retard dans la constitution du Gouvernement, du démarrage des banques participatives et du lancement du processus de passage vers la flexibilité du Dirham. Les analystes s'attendent à une reprise légère de la croissance avec une inflation maitrisée, des finances publiques en légère détérioration et un équilibre extérieur toujours en creusement.

Le marché monétaire est attendu stable avec des interventions appropriées de Bank Al-Maghrib en cas de dérapages, alors que le marché des Bons du Trésor, devrait connaitre, une lègére baisse de la courbe des taux vers la fin de l’année suite au démarrage des banques participatives en S2-2017. 
 
 
Source : Analyse et recherche, CDG Capital. 
 

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