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Nos confrères du 360.ma, qui suivent bien l'affaire depuis ses débuts, expliquent le stratagème conçu par les pro-Alami pour le ramener au pouvoir. 

 
Car déchu de son poste en 2016, Abdelouahed El Alami, l'un des fondateurs de l'entreprise, s'est retrouvé le 29 juin après l'Assemblée générale, à la tête de l'entreprise.  Pourtant, la justice avait donné raison, en juillet 2016, à une nouvelle équipe dirigeante qui avait chassé Alami du pouvoir. 

 Dans un communiqué diffusé hier dans la soirée par la société, il est annoncé que l'Assemblée et le Conseil d'administration qui s'en est suivi annoncent la nomination comme nouveau président directeur général, en remplacement à Jawad Skalli qui avait été nommé, le rappelle le360.ma, l’année dernière, avec le soutien de Mohamed El Alami (frère d’Abdelouahed), son fils Abdeslam et quelques autres actionnaires d’Aluminium du Maroc.

 
Selon le360.ma, le coup a été magistralement préparé par Abdelouahed El Alami : Le 6 juin dernier, la société avait publié un complément à son avis de convocation de l’Assemblée générale prévue à la fin du même mois. Dans ce complément, il était précisé qu’un des actionnaires avait soumis, dans les délais accordés par la loi, un projet de résolution à intégrer à l’ordre du jour de cette réunion. Ce projet prévoyait tout bonnement des changements dans les listes des administrateurs de la société, avec l’exclusion de Mohamed Jawad Sqalli alors PDG, et l’extension de la liste des administrateurs à 11 personnes au lieu des 7 prévues dans la convocation initiale de l’Assemblée. S’assurant un soutien suffisant parmi les autres actionnaires, Abdelouahed El Alami a alors pu faire voter assez facilement son projet de résolution, reprenant ainsi la main sur Aluminium du Maroc. Nos confrères indiquent également qu'il s'assure de la présence à ses côtés de son fils en tant que vice-président.... Et le tour est joué !