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Le Sénégal est le "meilleur élève" en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a fait savoir, mercredi à Saly Portudal, le directeur général du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), le Togolais Aba Kiméabalou.

S’exprimait lors de l’ouverture d’un atelier régional sur le renforcement des capacités des parties prenantes au processus d’évaluation mutuelle des Etats membres et des rapports correspondants, M. Kiméabalou a relevé que "le GIABA a amorcé des discussions avec les différents Etats membres pour trouver des moyens en vue de mener une lutte efficace contre ces délinquants qui sèment la désolation et qui font des victimes innocentes".

"Contrairement à l’ancienne dynamique, l’efficacité est désormais évaluée sur la base de onze résultats immédiats précisés dans la méthodologie d’évaluation. Bien que la plupart des Etats membres du GIABA aient fait des progrès substantiels en termes de conformité aux normes du GAFI (Groupe d’action financière), d’importants défis de mise en œuvre subsistent encore", a-t-il estimé.

D’après lui, cet atelier fait partie des actions "idoines" que mène le GIABA pour combattre ces fléaux que constituent le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

L'organisation de ce deuxième atelier s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique 2016-2020 du GIABA. Ce conclave est destiné aux experts évaluateurs, réviseurs et représentants des Etats membres en charge du processus d’évaluation mutuelle.

La première édition de cet atelier régional s'était déroulée, en octobre 2017 à Grand Bassam, en Côte d’Ivoire.