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Dans un communiqué publié dimanche, le LSE a annoncé que ce projet de fusion était devenu "hautement improbable" du fait de la Commission européenne qui ne devrait pas l'approuver.

Selon le LSE en effet, l'exécutif européen lui aurait demandé de vendre sa participation de 60% dans sa plate-forme sur les marchés de taux MTS pour répondre à des inquiétudes en matière de concurrence face à ce projet de fusion des deux plus grands opérateurs de marchés.

Qualifiant cette exigence de "disproportionnée", l'opérateur britannique a indiqué qu'il aurait du mal à céder MTS, sa plate-forme de trading électronique et qu'une telle cession lui serait préjudiciable.

"Le conseil d'administration du LSE pense hautement improbable qu'une telle vente puisse avoir lieu, quand bien même le LSE s'y engagerait", précise le communiqué. "Vu la position actuelle de la commission européenne, le LSE pense que celle-ci ne devrait probablement pas donner son feu vert à la fusion" entre les deux opérateurs.