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 Le nombre des introductions en Bourse (IPO) comptabilisées dans le monde au titre du troisième trimestre 2020 s'est élevè à 477 opérations, levant un montant total de 116,7 milliards de dollar, selon le cabinet de conseil et d'audit PwC France et Maghreb.

Malgré des niveaux de volatilité élevés, l'activité des IPO au niveau mondial a fortement augmenté dans l'ensemble des régions par rapport au premier semestre 2020, indique le cabinet dans son dernier rapport Global IPO Watch, faisant savoir qu'en septembre, le marché s'est détourné des actions technologiques pour se diriger vers des titres plus décotés et cycliques, ce qui pourrait bénéficier aux marchés européens et émergents.

En Europe, au Moyen-Orient et en Afrique (EMEA) l'activité s'est montrée modérée, avec 41 transactions qui ont permis de lever 7,4 milliards de dollars, contre 16 transactions (4,6 milliards de dollars), entre avril et juin 2020, fait savoir le rapport, relevant qu'en Asie-Pacifique, les experts constatent une forte hausse avec 256 transactions totalisant 38,3 milliards de dollars durant le 3ème trimestre (104 transactions pour 12,1milliards de dollars au T2-2020).

Les fonds levés par les IPO aux Etats-Unis ont, quant à eux, augmenté de manière significative, ajoute la même source, notant que les 180 transactions réalisées ont permis de lever 71 milliards de dollars, dont 50% de ce montant provient de SPAC (Special Purpose Acquisition Companies).

Par ailleurs, tandis que l'activité des offres secondaires (FO) a chuté de 17% (40,8 milliards) au troisième trimestre par rapport à un trimestre auparavant, avec des baisses sur les marchés américains et sur la région EMEA, partiellement compensées par une hausse de 29% pour l'Asie-Pacifique, les fonds levés restent au global relativement élevés (199,7 milliards de dollars), souligne PwC France et Maghreb.

En ce qui concerne le 4ème trimestre, les perspectives présentent un solide portefeuille de candidats à l'IPO, sur les marchés américains et asiatiques, indique Philippe Kubisa, associé spécialiste des marchés de capitaux chez PwC France et Maghreb, cité par le rapport.

"Les candidats européens sont sans doute moins nombreux. En sus des élections américaines et des conséquences de la pandémie, le Brexit continue de créer de l'incertitude en Europe. Cependant, nous observons un nombre croissant de candidats potentiels pour 2021", a dit l'expert.