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À Paris, le CAC 40 a chuté de 1,9% sous les 7.700 points, mené par les ventes sur les valeurs financières et industrielles. L’annonce de François Bayrou d’un vote de confiance au Parlement le 8 septembre a renforcé les craintes d’instabilité gouvernementale. Le Rassemblement national, La France insoumise et Les Verts ont déjà indiqué qu’ils voteraient contre la motion, fragilisant l’exécutif.

Cette incertitude politique s’est traduite par une envolée des rendements obligataires français, l’écart avec le Bund allemand atteignant un pic inédit depuis avril. "Oui, c'est un risque, mais le risque suprême est de ne rien faire ", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse à Paris. "On ne peut pas sortir de cette situation si on n'est pas courageux".

En toile de fond, les marchés mondiaux digèrent également la déclaration de Donald Trump affirmant vouloir démettre Lisa Cook de son poste de gouverneure à la Fed, un geste perçu comme une atteinte à l’indépendance de la banque centrale américaine.