Les FinTechs ne disputent pas les acteurs financiers traditionnels tels les banques et les assurances, car ils constituent une évolution de ces mêmes service pour plus d'efficacité, a affirmé, mardi à Casablanca, M. Tom Theobald, de l’Agence de développement de la place financière du Luxembourg (Luxembourg For Finance-LFF).
S’exprimant lors d’une rencontre initiée par Casa Finance City sous le thème "FinTechs: Enjeux, opportunités et défis au Maroc et sur le continent", M. Tom Theobald a souligné que les nouvelles technologies ont le potentiel de changer le métier des finances notamment au niveau de la régulation, du reporting et des règles anti blanchiment.
M. Tom Theobald a également précisé que les secteurs traditionnels et les Startups se complètent, expliquant que les premiers disposent de la confiance et des donnés des clients alors que les deuxièmes sont plus rapides à innover et sont plus actives.
De son coté le directeur général de Casablanca Finance City (CFC), Saïd Ibrahimi, a indiqué que cette rencontre, organisée dans le cadre des activités d’animation des membres de la communauté de CFC, est une occasion d’échanger sur les évolutions à prévoir et les mesures à mettre en place pour tirer profit de la révolution FinTech au Maroc et en Afrique.
M. Ibrahimi a rappelé, dans ce contexte, que les investissements mondiaux dans les Fintechs ont atteint 24,7 milliards en 2016, ajoutant qu'entre 2010 et 2016 le montant cumulé des investissements a atteint 132 milliards de dollars.
De son coté Hicham Elalamy, directeur à l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) a indiqué que les marchés financiers enregistrent une évolution liée aux technologies qui évoluent de façon très rapide et se répercute sur tous les secteurs de l’économie.
Il a dans ce sens appelé à intégré les évolutions technologique et transformer les risques qu’elle comporte en opportunités.
Plusieurs volets ont été évoqués lors de cette rencontre, liés notamment au regard porter sur le monde des FinTechs et le rôles des autorités de régulation.