C'est ce qu'a assuré, mardi à Amman, le Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri. S'exprimant lors d'une table ronde tenue dans la capitale jordanienne sous le thème "Techniques financières modernes : opportunités et défis dans le monde arabe", Jouahri a relevé que le lancement infructueux du premier paiement par téléphone mobile en 2010 a permis de surmonter les obstacles qui se sont posés, a-t-il fait observer, notant que BAM, en partenariat avec l'instance en charge de la réglementation des télécommunications, les banques et les sociétés télécoms, a mis en place un mécanisme national de paiement par téléphone mobile. Il a annoncé que le lancement officiel de l’interopérabilité, qu’il s’agisse de transfert d’une personne à une autre ou bien d’un paiement auprès des commerçants, est prévu fin octobre prochain.
Pour le Walid de Bank Al-Maghrib, le développement des technologies financières requiert une révision de la méthodologie adoptée tant en ce qui concerne l'approche que l'organisation, soulignant que BAM, s'attelle, avec l'appui de la Banque mondiale, à étudier l'approche organisationnelle la plus adaptée à même d'assurer un véritable essor des Fintech au Maroc.