Le métal jaune a franchi mercredi le seuil symbolique des 4 000 dollars l’once, atteignant un nouveau record historique, porté par l’appétit des investisseurs pour les valeurs refuges dans un climat d’incertitude économique et géopolitique accrue, et par les attentes de nouvelles baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).
À 05h23 GMT, le cours spot de l’or progressait de 1,2 % à 4 030,68 dollars l’once. Depuis le début de l’année, le métal précieux affiche une envolée de plus de 53 %, après une hausse déjà soutenue de 27 % en 2024, confirmant son statut d’actif vedette de 2025.
Les investisseurs se réfugiaient en sécurité face aux incertitudes économiques mondiales et aux perspectives accommodantes de la Réserve fédérale. La fermeture des administrations publiques américaines, qui en est à sa deuxième semaine, a retardé la publication de données économiques clés, compliquant l'évaluation de la santé économique du pays. Malgré cette incertitude, les traders anticipent des baisses de taux de 25 points de base en octobre et décembre.
Les tensions politiques persistantes en France, conjuguées au changement de direction au Japon, renforcent les incertitudes pesant sur les marchés mondiaux. Parallèlement, la demande soutenue des banques centrales et l’afflux massif de capitaux vers les ETF adossés à l’or – qui ont enregistré en septembre leur plus forte entrée mensuelle depuis plus de trois ans – amplifient le mouvement haussier.
Parallèlement à l'or, le cours de l'argent au comptant gagne mercredi 1,9% à 48,73 dollars l'once, le platine prend 2,5% à 1.660,1 dollars et le palladium s'adjuge 2,7% pour atteindre 1.373,43 dollars.