Au deuxième trimestre 2025, la Compagnie Minière de Touissit a traité 90 630 tonnes de minerai, affichant une progression de 2%par rapport à la même période de l’année précédente.
Cette amélioration reflète une maitrise accrue des opérations, soutenuepar une organisation optimisée et un meilleur rendement.
La production de concentrés atteint 7 170 tonnes, en hausse de 16%, traduisant une amélioration des teneurs des mineraisextraits.
Dans la même dynamique, les ventes de concentrés augmentent de 25%, pour s’établir à 6 970 tonnes, bénéficiant d’unenvironnement de marché favorable et d’une bonne performance commerciale.
Portée par une solide performance industrielle et une dynamique d’exploration soutenue, CMT réalise un chiffre d’affaires consolidé de 173 MDH, en croissance de 23% par rapport au deuxième trimestre 2024.
Sur l'ensemble du semestre, le chiffre d'affaires est en hausse de 22% à 343 MDH.
Cette performance confirme l’effetcombiné de volumes accrus, de meilleures teneurs et de la valorisation soutenue des métaux précieux sur les marchésLME/LBMA, en particulier l’argent, dont le cours a progressé de 17% sur la période.
Les investissements au T2 2025 s’élèvent à 18 MDH, contre 33 MDH au T2 2024, une baisse qui traduit la fin des principaux travauxdu nouveau puits de Tighza.
Sur le semestre, les investissements atteignent 27 MDH, dont 10 MDH réalisés au titre de la R&D sur lazone Tighza, et 8 MDH alloués aux derniers aménagements du puits, avec une contribution significative des investissements liésau développement du projet de Tabaroucht.
À fin juin 2025, l’endettement net de CMT recule de 39% pour s’établir à 141 MDH.
Cette amélioration s’explique par la réduction del’encours de la dette long terme (-42%) suite au paiement des échéances.
Perspectives
Avec l’entrée en production du nouveau puits d’Ighrem Aousser et l’accélération du développement du projet cuprifère deTabaroucht, CMT poursuit la mise en œuvre de sa stratégie de croissance responsable.
L’année 2025 devrait ainsi marquer une nouvelle phase d’industrialisation et de création de valeur durable, au service dudéveloppement territorial et de l’économie nationale.
Le risque lié au contrôle de l’office des changes ainsi que les autres risques de recouvrements et de participations font l’objet de suivis réguliers.