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La Banque du Japon (BOJ) dépassera le plus grand fond de retraites public au Japon en tant que principal actionnaire des sociétés cotées à Tokyo dès 2020, suscitant de plus en plus d'inquiétudes sur le rôle qu'elle joue sur le marché des capitaux et les risques systémiques qu'elle provoque. 

La BOJ détenait plus de 28.000 milliards de yens (250 milliards de dollars) dans des fonds négociés en bourse à la fin du mois de mars.  En supposant que la banque maintienne son objectif actuel de nouveaux achats par an de 6.000 milliards de yens, ses avoirs augmenteraient à environ 40.000 milliards de yens d’ici à la fin du mois de novembre 2020, la propulsant au premier rang des actionnaires du pays. À la fin du mois de mars, il figurait parmi le top 10 des actionnaires de 49,7% des entreprises cotées à Tokyo. Elle est également devenue le principal actionnaire de 23 sociétés. 

Les cours élevés des actions ont un effet positif significatif sur l'économie, encourageant les investissements et renforçant le sentiment de l'opinion publique. Mais la BOJ, qui n’est pas un investisseur qui cherche simplement des rendements élevés, pourrait avoir des effets secondaires importants, en tant que premier acteur du marché des actions.