Dimanche 10 Mai 2015

Le manque dééducation financière empêche le développement de la Bourse déAlger

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Dans un article paru ce weekend, l'Agence Ecofin rapporte des propos pour le moins inhabituels de la part du gendarme de la Bourse d'Alger, eux même repris de l'Agence de presse APS (Algérie Presse Service) sur les difficultés que rencontre le développement du marché boursier local.  

 
Petit retour en arrière : En 2013, le Conseil des participations de l'Etat autorisait 8 entreprises publiques algériennes à céder une partie de leur capital au public via la Bourse d’Algérie. Parmi ces entreprises, on comptait la banque publique CPA, l’opérateur mobile Mobilis ou encore la compagnie d'assurance CAAR.
 
 
ais, de l’aveu même du président de la Commission d'organisation et de surveillance des opérations en Bourse (COSOB), Abdelhakim Berrah, l’introduction en bourse de ces entreprises est à ce jour impossible : « manque de culture financière » et « défaillance des systèmes managériaux » qui, selon ses propos rapportés par l’APS, se limitent à une administration « procédurale et court-termiste ».
 
« Les demandes d'introduction en Bourse se sont multipliées les dernières années, mais en les traitant, ce que nous retenons c'est que les entreprises algériennes, notamment publiques, ne sont pas prêtes », a déclaré M. Berrah qui rappelle que la capitalisation boursière algérienne est à ce jour de 150 millions $, ce que est insignifiant pour un pays dont le PIB dépasse 210 milliard $.

En revanche, plusieurs entreprises privées semblent se préparer à rejoindre la cote. « Depuis la récente chute des prix du pétrole, la demande d'introduction en Bourse s'est accentuée notamment au niveau du marché obligataire, contrairement au marché des actions qui demandent plus de travail en profondeur », a relevé M. Berrah, toujours selon l’APS.

 

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