Jeudi 04 Juillet 2019

Revue de presse économique du 4 juillet 2019

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce jeudi:

Le Matin :

• Les retards de paiement mobilisent toujours le monde des affaires. La CGEM est sur un projet de label «Bon payeur». Ce système de labellisation viendra s'ajouter à la «Charte bon payeur» qui a recueilli jusqu’ici l’adhésion de 115 entreprises. Le label en projet est censé encourager les entreprises à être réglo avec leurs fournisseurs et partant ancrer cette culture dans l’environnement des affaires.

• Le système financier fait preuve de résilience. Cependant de nouveaux facteurs de vulnérabilité font surface. Pour le secteur bancaire, ces risques émergents portent notamment sur les cyberrisques. Pour le secteur des assurances, la marge de solvabilité devrait se réduire de manière significative avec le passage à un régime prudentiel de solvabilité basée sur les risques, selon le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques.

Aujourd’hui le Maroc :

• Les autorités monétaires se veulent rassurantes mais les chiffres sont têtus. Les réserves marocaines de change ont baissé depuis le démarrage de la première phase au flottement. Depuis, ces mêmes réserves n'ont jamais pu revenir au même niveau d'avant la réforme même si Bank Al-Maghrib table sur une stabilisation de ces réserves nationales au cours de l’année en cours. Lors du dernier conseil d'administration il y a quelques semaines, le wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri, a expliqué que pour aller plus loin dans la réforme de change, il faut des prérequis parmi lesquels le niveau des réserves de change. Celles-ci ont clôturé les deux derniers exercices 2017 et 2018 sous le signe d'une baisse. Alors que BAM affirme que les réserves continuent de couvrir plus de 5 mois d'importations, le HCP pense qu'on est déjà passé sous cette barre avec seulement 4,6 mois de couverture pour l'année en cours. 

• Le nouveau don de l'Agence américaine pour le développement international (USAID), d'une valeur de 94 millions de dollars (environ 846 millions DH), pour le Maroc sera concrétisé sur les «4 années à venir ». Cette durée, précisée lors de la signature mercredi d'un accord portant sur ce don par Mohamed Benchaâboun, sera marquée par 3 projets. Le premier projet concerne un programme de développement local intégré qui englobera les secteurs de la croissance économique et de la gouvernance dans les régions de Marrakech- Safi et Beni Mellal-Khénifra. Le deuxième porte sur un partenariat public-privé pour la création d'un pôle technologique de réalité virtuelle et de réalité augmentée dans une université. Le 3ème projet étant consacré au soutien des activités raffermissant la résilience des communautés en consolidant les capacités des institutions clés et des organisations de la société civile pour fournir des services aux jeunes en situation de risque dans les communautés vulnérables. 
L’Economiste :

• La pêche renoue avec la bonne marée. La légère reprise constatée fin 2018 s'est consolidée sur les quatre premiers mois de l'année en cours. Selon les données de l'Office national de pêche (ONP), les débarquements de la pêche côtière et artisanale se sont appréciés, en volume, de 15,2%. Cette croissance résulte de la majorité des segments. Les captures du poisson pélagique ont cru de 13%, celles des céphalopodes de 28,2% et des poissons blancs de 4,5%. A la même période, la valeur marchande des débarquements a augmenté de 13,7%. Pour l'année 2018, les débarquements ont enregistré une légère progression, en valeur, de 1% par rapport à 2017. 

• Un moratoire de 10 jours pour répondre aux revendications des éboueurs à Casablanca. Après avoir menacé d'observer une grève de 2 jours, le syndicat le plus représentatif des éboueurs (UMT) a reporté le débrayage en attendant de voir les résultats du dialogue engagé lundi 1er juillet, au lendemain du lancement officiel des nouveaux contrats de gestion déléguée de la propreté. Le syndicat réclame notamment plus de visibilité sur le sort des 1.071 agents communaux qui travaillent dans le secteur. Parmi les autres revendications, figurent la réintégration des syndicalistes renvoyés, une couverture maladie complémentaire, la revalorisation des salaires... Ces débrayages tombent au mauvais moment à quelques semaines d’Aïd Al Adha, une période qui enregistre un pic de production des déchets. 

L’Opinion :

• Maria Reyes Maroto, ministre espagnole de l'Industrie, du Commerce et du Tourisme, a qualifié le Maroc comme étant une porte d'entrée pour les investissements entre le continent européen et africain. "La grande ouverture commerciale du Maroc et le développement de ses infrastructures ont permis au Royaume de s'établir en tant que plateforme continentale pour les investisseurs internationaux", a-t-elle déclaré lors du Forum d'Investissement et d'Affaires Maroc-Espagne tenu à Casablanca. Faisant référence aux relations économiques bilatérales qui connaissent un grand dynamisme dans divers domaines, Maroto a souligné que l'Espagne est devenue, depuis 2012, le premier partenaire commercial du Maroc. Le volume total des échanges commerciaux s’élevait à 15 milliards d’euros en 2018, a-t-elle souligné.

• Les produits de la pêche côtière et artisanale commercialisés en première vente ont atteint un volume de 1.311.457 tonnes, pour une valeur de 7,35 milliards de dirhams, soit une progression de 1% en valeur par rapport à l'année précédente, selon l’Office national des pêches (ONP). L’année 2018 a été marquée par la poursuite du programme de développement et de modernisation du réseau de commercialisation des produits de la mer en 1ère et 2ème ventes. Dans ce cadre, il a été procédé à l’achèvement de la construction des superstructures du nouveau port de pêche de Tanger qui a été inauguré par SM le Roi Mohammed VI, le 7 juin 2018, poursuit la même source. Ces superstructures, qui ont nécessité un investissent de l’ordre de 248 MDH, sont notamment constituées de 2 halles au poisson, l’une dédiée à la pêche côtière, l’autre à la pêche artisanale et de divers locaux et équipements destinés aux professionnels.
Al Bayane :

• Mustapha Ramid, ministre d'État chargé des droits de l'Homme, a présenté les grandes lignes du projet de rapport national, valant 19e, 20e et 21e rapports, relatif à l'application de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale. S'exprimant devant la Commission de justice, de législation et des droits de l'Homme à la Chambre des représentants, le ministre a souligné que le projet de rapport englobe dans sa première partie des observations générales, y compris une réponse à la recommandation 7 portant sur la population marocaine et sa composition, les migrants et réfugiés se trouvant sur le sol du Royaume. Le rapport traite également des progrès enregistrés depuis l'examen des 17ème et 18ème rapports en 2010, en particulier la consolidation du cadre constitutionnel, législatif et institutionnel qui consacre les droits humains, la primauté de la loi, l'élimination de la discrimination raciale, l'adhésion aux instruments internationaux des droits de l'Homme, a souligné Ramid.

• Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a procédé, mardi à New York, à l’installation de la Marocaine Najat Maalla M’jid en tant que sa nouvelle représentante spéciale sur la violence à l’encontre des enfants, avec grade de Secrétaire général adjoint. Nommée à ce poste le 30 mai dernier, Maalla M’jid succède à la Portugaise Marta Santos Pais qui était depuis 2009 le premier représentant spécial de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants. Médecin pédiatre, Najat Maalla M’jid était chef du département de pédiatrie et directrice de l'hôpital Hay Hassani mère et enfant de Casablanca, et est membre du Conseil national des droits de l'homme (CNDH) et fondatrice de l’association Bayti.

Libération :

• La coopération pour la paix et la solidarité a constitué, de tout temps, un choix stratégique pour le Maroc, conforté par la politique africaine du Royaume, parrainée et conduite par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a affirmé le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki. Cette politique africaine se décline à travers des projets stratégiques de coopération bilatérale et multilatérale avec des pays et blocs régionaux africains, donnant ainsi à la coopération Sud-Sud une dimension humaine, avec plus de 1.000 traités, accords et protocoles de coopération signés avec des pays africains frères depuis 2000, a indiqué Habib El Malki dans une allocution lors de la séance de clôture du 2ème Forum du développement du parlementarisme à Moscou.

• Le gouvernement du Maroc et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont partagé leur expérience en matière de réforme de la déconcentration, lors d'un séminaire organisé à Rabat, avec comme but de mettre en œuvre la réforme, en retenant les bonnes pratiques et en évitant les obstacles rencontrés dans d'autres pays. Ce séminaire, qui s'inscrit dans le cadre du dialogue Maroc-OCDE, avait pour objectifs de bénéficier de l'analyse d'experts et des expériences conduites dans d'autres pays et de mobiliser les parties prenantes au Maroc à échanger avec le secrétariat de l'OCDE et les pairs, acteurs ou experts de la réforme dans leur pays, pour parvenir à identifier les priorités, avant l'approbation des schémas directeurs, auxquelles répondront les activités et la méthodologie du dialogue. 

Akhbar Al Yaoum :



• Etat-civil : Désormais, un identifiant unique pour chaque nouveau-né. C'est un fait inédit. Certains Casablancais qui ont eu récemment des bébés ont remarqué lors de l’enregistrement de leurs nouveau-nés à l’état-civil que ces derniers se sont vu attribuer un numéro d’identification unique, qui les accompagnera tout au long de leur vie. Ce numéro inscrit sur le livret de famille s’intitule "Numéro d’identification unique". Contrairement au numéro de la CIN attribué à la majorité (18 ans), le "Numéro d’identification unique", chiffre de 10 digits comportant les données personnelles de l’intéressé, est attribué à la naissance.

• Mohamed Aujjar, ministre de la Justice, a exposé les grandes lignes du projet de loi relatif à l’exercice de la médecine légale, déposé au parlement. Ledit projet vise à promouvoir la médecine légale. Malgré l’importance que revêt la médecine légale, la profession n’est toujours pas réglementée, a dit Aujjar qui intervenait devant la Commission de la justice, de la législation et des droits de l'homme, à la Chambre des Représentants. Ordonnées par la justice, les autopsies sont réalisées par des médecins qui ne disposent pas de la spécialisation requise, a noté Aujjar. 

Al Ahdat Al Maghribia :

• Le Maroc est un "partenaire privilégié" de l'Espagne en matière de lutte contre l'immigration clandestine et les réseaux criminels de la traite des êtres humains, a souligné le ministère espagnol de l'Intérieur. Le Royaume est un "partenaire privilégié de l'Espagne qui mène un travail efficace en matière de contrôle de l'immigration illégale vers l'Espagne depuis son territoire", indique le ministère de l'Intérieur dans un communiqué de presse dans lequel il fait état d'une baisse importante du nombre des migrants clandestins ayant gagné les côtes ibériques au cours du premier semestre de 2019. La même source précise que quelque 10.475 immigrés ont gagné les côtes espagnoles entre janvier et juin 2019, ce qui représente une baisse de 27,4% par rapport à la même période de 2018.

• Toujours en discussion à la première Chambre, le projet de loi sur le droit de grève fait l’objet de nombreuses critiques parmi les syndicats. Les négociations entre Mohamed Yatim, ministre de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle, les responsables de la CDT, les centrales syndicales et la CGEM n’ont débouché sur aucun progrès. Le gouvernement préfère « les consultations » aux « négociations », déplorent des sources syndicales, notant que Yatim a rejeté la demande des syndicats de remettre ce texte sur la table des concertations. Pour les syndicats, la version actuelle dudit projet cherche à contenir le droit de grève. 

Al Alam :



• Un total de 76 organes de presse écrite et électronique ont bénéficié de subventions au titre de l'année 2018, dont le montant global dépasse 73 MDH, contre quelque 58 MDH en 2017, a souligné, mardi à Rabat, le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laâraj. Intervenant devant la commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants, Laâraj a noté qu’il s’agit d’établir un cadre juridique basé sur la gouvernance et la transparence, en accordant un soutien public aux secteurs de la presse, de l'édition, de l'impression et de la distribution, tout en adoptant un système de soutien diversifié, efficace et contractuel.

• Projet de loi sur la grève. Les concertations qui ont mis aux prises Mohamed Yatim, ministre de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle, et les représentants des centrales syndicales étaient " âpres" et "profondes", jugent des acteurs syndicaux. Ainsi, le ministre a passé en revue plusieurs expériences mondiales sur l’exercice du droit à la grève , a indiqué Khadija Zoumi, membre du bureau exécutif de l’UGTM, qui s’est interrogée sur la concordance de ces expériences avec le modèle marocain.

Bayane Al Yaoum :

• Le ministère de la Réforme de l'administration et de la Fonction publique et le "Forum de la citoyenneté" ont signé un accord de coopération afin de renforcer les efforts déployés dans la mise en œuvre des objectifs d'un gouvernement ouvert. Cet accord vise à définir les modalités de coopération entre le ministère et le Forum et à permettre aux associations régionales d'appliquer les différentes réformes ayant pour but de rapprocher l'administration du citoyen et de consolider la participation citoyenne. L'accord prévoit également une coopération renforcée entre les deux parties dans divers domaines, notamment la transparence, l'accès à l'information, l'amélioration des services publics, l'intégrité, la lutte contre la corruption, la participation citoyenne, la communication et la sensibilisation.

• Le renforcement de la coopération parlementaire, notamment à travers le partage d'expériences, a été au centre d’entretiens mardi à Moscou, du président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, avec les présidents de plusieurs délégations participant au 2ème Forum international du développement du parlementarisme. El Malki a eu des entretiens avec les présidents des parlements de Bahreïn, des Émirats Arabes Unis, du Gabon et de la République centrafricaine.Lors de ces entretiens, les responsables des institutions législatives de ces pays ont été unanimes à souligner le rôle de la Chambre des représentants sur les scènes régionale, continentale et internationale, notamment dans la préservation des valeurs de démocratie et la promotion de la coopération parlementaire.

Al Massae :

• Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, a vivement critiqué le « costume » de certains députés, hommes et femmes. Il a adressé aux présidents des groupes parlementaires une correspondance dans laquelle il a mis l'accent sur le contenu du Code de déontologie. Cette correspondance intervient après l’échec à dissuader les députés de leur absentéisme. • Les comptables ont critiqué le projet de loi modifiant et complétant la loi 127-12 relatif aux comptables agréés. Dans un communiqué rendu public après leur réunion, la Coalition nationale des comptables indépendants a dénoncé ce qu’elle a qualifié de « graves reculs » dans ce projet, précisant que ce texte est aux antipodes du projet reçu par le ministère de l’économie et des finances, qui visait la suppression de l’examen de la qualification professionnelle.

Al Ittihad Al Ichtiraki :

• La croissance économique devrait rester modérée au troisième trimestre 2019, pâtissant du repli de 2,5% de la valeur ajoutée agricole. Cette baisse s’accompagnerait par une augmentation des charges des agriculteurs, en raison principalement de la hausse des prix des aliments de bétail, notamment ceux de l’orge et de la paille. Les disponibilités en affouragement de l’orge local se seraient sensiblement repliées, consécutivement à la chute de sa production de 57,4% au terme de la campagne agricole 2018/2019, indique le HCP. La demande mondiale adressée au Maroc enregistrerait une hausse de 2,9%, en variation annuelle. Cette amélioration profiterait, notamment, au secteur secondaire dont la croissance s’établirait à 3,1%, au troisième trimestre 2019. Quant au secteur tertiaire, sa valeur ajoutée croîtrait de 3,2%, contribuant pour 1,6 point à la croissance globale du PIB, relève-t-il.

• Le Maroc se consolide comme une porte d'entrée d’investissements et d’échanges commerciaux entre les continents africain et européen, a indiqué la ministre espagnole de l'industrie, du commerce et du tourisme Maria Reyes Maroto. « Le Maroc jouit d’une position géostratégique extraordinaire grâce à son littoral atlantique méditerranéen et à sa proximité au contient européen", a fait observer la ministre lors du Forum d’investissement et d’affaires Maroc-Espagne, notant que l'ouverture commerciale et le développement des infrastructures permet au Maroc de se consolider en tant que plateforme d’entreprises continentales, une porte d'entrée de l'Afrique pour l'Europe et un point nodal pour les connexions aériennes et le flux de marchandises.

Rissalat Al Oumma :

• Le Maroc a reculé de 4 places dans l’index des passeports mondiaux. Il a été classé 8ème à l’échelon arabe et 83ème à l’échelle mondiale dans le classement des passeports les plus puissants concernant la liberté de voyager sans visa ou restrictions. Au début de l’année, le Royaume occupait la 79ème place. Le passeport marocain permet de voyager dans 61 pays sans visa, indique le cabinet de conseil Henley & Partners dans son rapport au titre du 3ème trimestre 2019.

• Mustapha Ramid, ministre d’Etat chargé des droits de l’homme, a affirmé que le gouvernement a permis au Sous-comité des Nations Unies pour la prévention de la torture de publier son rapport sur le Royaume. Ramid a expliqué que ce sous-comité a réalisé son rapport après la visite qu’il avait effectuée au Maroc entre le 22 et le 28 octobre 2017, mais qu’il n’a pas le droit de publier son rapport sans la permission du Royaume. Tout sensible soit ce sujet, le gouvernement ne trouve pas de gêne à ce que ce rapport soit publié, explique-t-il.

 

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