Mardi 18 Juin 2019

Revue de presse économique du 18 juin 2019

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi:

L'Economiste :

• Des stations balnéaires fantômes ! C'est le triste bilan du plan Azur, 18 ans après son lancement au début des années 2000. Sur les 6 stations lancées, à peine deux se démarquent du lot: Taghazout et Saidia. Les autres peinent à décoller, faute d'investisseurs sérieux. D'autant plus qu'il s'agit de projets fortement capitalistiques, nécessitant des investissements colossaux. Les promoteurs privés arrivent quand ils voient qu'il y a de la rentabilité produite. Pour les attirer, une station doit certes assurer un bon volume d'arrivées, mais aussi être opérationnelle et intégrée dans son environnement. A ce jour, seules Taghazout et Saïda commencent à se concrétiser. Elles ont pris de l'avance par rapport à Lixus, Mazagan, Mogador et Plage Blanche. 

• C’est la énième fois où l'avenir des polycliniques de la CNSS est discuté. Le sujet est sur la table depuis 15 ans sans la moindre avancée. Depuis le mois d'avril trois réunions ont été tenues au niveau des services du chef du gouvernement et le processus se poursuivra au cours des prochains mois. Une commission travaille sur les résultats de l'étude de Bearingpoint finalisée en 2016. Celle-ci recommande deux options : une gestion en partenariat public privé ou une dérogation concédée à la CNSS afin qu'elle continue d'assurer la gestion de ces structures. Sur les 13 polycliniques, seule celle de la ville d'Agadir présente un excédent d'exploitation. Les autres sont déficitaires. D'une capacité litière de 1.000 1its, les 13 polycliniques connaissent des taux d'occupation assez disparates : Il va de 30% à Settat à 90% au niveau de Hay Hassani à Casablanca. La moyenne pour l’ensemble des structures ne dépasse pas 50%. 

Aujourd’hui le Maroc :

• Le comité local de sûreté du port de Casablanca a entrepris plusieurs mesures en vue d’organiser et de fluidifier le passage des marchandises audit port, selon l'Agence nationale des Ports (ANP). Il s'agit du renforcement du travail continu 24/24H, l'optimisation de l’organisation des flux et des files d’attente des camions à l’intérieur du port, l'assistance technique continue au niveau des scanners pour éviter toute interruption ou retard lors du passage aux scanners, l'affectation supplémentaire de moyens humains pour une gestion optimale des flux et la sensibilisation de toutes les parties prenantes sur la nécessité de respecter les dispositions entreprises, précise l'ANP dans un communiqué. Ces mesures restent bien évidemment accompagnées par d’autres projets engagés par l’ANP qui s’inscrivent dans l’objectif de simplification et d’amélioration continue de la qualité de service rendu aux usagers du port, souligne la même source. 

• Le compte à rebours commence pour l’Opération publique de vente (OPV) Maroc Telecom. Une opération qui semble arranger tout le monde. L'Etat bien évidemment mais également et surtout la place boursière de Casablanca. Les responsables comptent sur cette OPV, probablement la plus importante des cinq dernières années pour sortir la Bourse de la métropole de son marasme. L'OPV qui doit générer plus de 6 MMDH tombe à point pour revigorer la Bourse avant la torpeur estivale et pourquoi pas sauver l'exercice 2019. Dans les détails, les actions Maroc Telecom pourront être acquises du 26 juin au 5 juillet inclus à 14h30 en cas de clôture normale, et du 26 juin 2019 au 2 juillet 2019 inclus à 14h30 en cas de clôture anticipée.

Le Matin :

• La commission interministérielle de la déconcentration administrative a tenu sa troisième réunion. Présidée par le chef du gouvernement, cette commission semble accélérer la cadence pour pouvoir peaufiner les schémas directeurs qui doivent être adoptés avant la fin du mois prochain. Cette étape est aussi cruciale que nécessaire, car elle permettra aux administrations de se mettre en mode déconcentré d’ici trois ans au maximum, comme le prévoit la Charte de la déconcentration administrative publiée le 27 décembre 2018.

• Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? L’État et les professionnels planchent sur une nouvelle étude pour la restructuration du Fonds de formation professionnelle interentreprises minières (FFPIEM). L’objectif étant de lui assurer la survie selon une nouvelle vision répondant mieux aux attentes de l’ensemble des opérateurs miniers, en termes de développement des compétences du secteur. Le FFPIEM, un établissement public, doté de l’autonomie financière, est placé sous la tutelle administrative du département des Mines. Il a pour mission de contribuer à la formation des cadres et techniciens qualifiés nécessaires à l’industrie minière ainsi que l’attribution de bourses ou prêts d’honneur aux étudiants marocains se destinant à des carrières dans cette industrie.

L’Opinion : 

• Les entreprises de l'industrie manufacturière s'attendent à une hausse de leur production au 2ème trimestre 2019, selon le HCP. Ces anticipations seraient attribuables, d’une part, à une hausse de l’activité des "industries alimentaires" et de "l'industrie chimique" et, d’autre part, à une diminution de celle de la "métallurgie" et de "l'industrie automobile", précise le HCP dans une note sur les résultats des enquêtes trimestrielles de conjoncture sur le secteur des industries manufacturières, extractives, énergétiques et environnementales. Concernant les anticipations de l’emploi, les industriels prévoient globalement une stabilité des effectifs employés, ajoute la même source. 

• Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie et des Finances et Abdellatif Youssef Al Hamad, directeur général et président du Conseil d’administration du Fonds Arabe pour le développement économique et social (FADES), procéderont mercredi à la signature de deux importantes conventions de financement. Ces conventions portent sur deux prêts pour le financement de deux projets : projet de la route de contournement de la ville de Laâyoune dans le cadre du projet routier Tiznit-Laâyoun-Dakhla, un des axes phares du programme de développement des provinces du sud du Royaume et la surélévation du barrage Mohamed V dans la région de l’Oriental.

Al Bayane :

• Au premier trimestre 2019, l’activité dans le secteur de la construction aurait connu une stabilité qui aurait été due, d’une part, à la hausse d’activité dans le "génie civil" et, d’autre part, à la baisse d’activité dans la branche de la "construction de bâtiments", relève le HCP. Les carnets de commandes dans la construction se seraient situés à un niveau normal et l’emploi aurait connu une stabilité. Dans ces conditions, le taux d'utilisation des capacités de production (TUC) dans le secteur de la construction se serait établi à 69%. Les anticipations avancées par les chefs d'entreprise du secteur de la Construction pour le 2ème trimestre 2019 font ressortir, globalement, une augmentation de l’activité. Cette évolution résulterait de la hausse d’activité prévue au niveau des branches du "génie civil" et des "travaux de construction spécialisés".

• Les délais de paiement posent toujours problème, COFACE le confirme. C'est la quatrième édition de l'enquête de la COFACE Maroc qui interroge les entreprises sur leur expérience durant les six derniers mois et leurs anticipations sur les 6 prochains mois à venir. Ainsi, les délais de paiement sont longs et dépassent 90 jours. Malgré une certaine amélioration dans certains secteurs d'activités, notamment la construction et la distribution, de l'agroalimentaire et de l'Energie et aussi des entreprises publiques, la hausse des retards entre 90 et 120 jours s'élargit pour un bon nombre d'entreprises et muent vers des impayés. Les recours des entreprises varient selon leurs tailles. La majorité d’entre elles optent pour la négociation à l'amiable. Le crédit interentreprises au Maroc est marqué par des délais de paiement ultra-longs. Ainsi 84% des entreprises indiquent des délais moyens dépassant les 60 jours et dépassent même les 90 jours pour plus de 60% de cet échantillon. 

Libération:

• Le secrétaire général du ministère de l'Energie, des Mines et du Développement Durable, Mohammed Ghazali, a eu des entretiens à Lisbonne avec le secrétaire d'Etat portugais à l’Energie, Joao Galamba, axés sur la nécessité de consolider davantage la coopération énergétique entre les deux pays. Ghazali a mis l'accent sur la volonté du ministère de consolider davantage la coopération énergétique bilatérale qui "revêt un caractère stratégique pour le Maroc en général et dans la déclinaison de la Stratégie nationale de l’énergie en particulier". Il a également salué l'engagement du Portugal pour la réalisation des actions de coopération dans le domaine minier et pour la qualité de sa participation aux travaux de la première édition "Marrakech Mining Convention".

• Le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, a reçu Vo Van Thuong, membre du bureau politique et président de la commission de communication au sein du Parti communiste vietnamien, qui était accompagné lors de cette rencontre de l’ambassadeur du Vietnam à Rabat, ainsi que d’une importante délégation vietnamienne. Les deux parties ont abordé des questions politiques relatives au renforcement des relations de coopération bilatérale entre l’USFP et le PCV. A cette occasion, Lachguar a appelé au renforcement des relations entre l’USFP et le PCV, d’autant que ces deux partis défendent les mêmes valeurs de liberté, de dignité et de solidarité. 

Al Ahdat Al Maghribia : • Un remaniement gouvernemental aurait lieu, au plus tard, dès la prochaine rentrée politique, indique une source gouvernementale. Sans préciser son ampleur, ni les raisons profondes qui seraient derrière, des sources estiment que le départ imminent de la secrétaire d'Etat chargée de la pêche maritime, Mbarka Bouaida, du gouvernement, alors qu’elle vient de se voir offrir la présidence de la région Gulmim-Oued Noun après la démission de l’ancien président, pourrait être l’élément déclencheur de ce remaniement. Il est désormais plus que probable, puisqu’il intervient à mi-mandat du gouvernement, précise la même source, soulignant, que le gouvernement actuel a plus que jamais besoin de se faire insuffler un sang frais, surtout au regard du rendement de certains départements, qui serait très en deçà des attentes. 

• La deuxième collecte régionale de dons de sang, à Tanger, a dépassé le record national, affirmé, Mohamed Benajiba, directeur du centre national de transfusion sanguine et d’hématologie (CNTSH). Ainsi, 1.325 poches de sang ont été collectées en une journée. Cette initiative se fixait pour objectif 1.200 dons de sang en moins de 24 heures. Visant les donateurs de sang âgés entre 18 et 65 ans, cette campagne a mobilisé 13 équipes médicales et paramédicales. Akhbar Al Yaoum :

• Nombreux sont les Marocains qui hésitent encore à payer par téléphone. Le paiement via téléphone au Maroc demeure en deçà des attentes, et ce malgré l’autorisation de Bank Al-Maghrib (BAM) accordée à 15 sociétés, il y a un an, selon les résultats d’une enquête de Mpay Forum, un observatoire de veille en Mobile paiement, Mobile banking et Fintech. Au Royaume, seuls 170 comptes existent. Ce mode de paiement est essentiellement utilisé pour transférer des fonds via le téléphone d’un compte à un autre, alors qu’il devrait être utilisé pour faire des achats et payer des factures. La propagation du secteur informel, la faible implication des petits commerçants et professionnels dans ce nouveau mode de paiement seraient derrière la faible expansion du paiement par téléphone mobile, relève la même source. 

• Le Syndicat national des ingénieurs marocains a appelé le gouvernement à s’abstenir d’approuver le décret relatif à l’équivalence pour le diplôme d’ingénieur d’Etat, délivré par les écoles privées, jusqu’à ce que ces établissements disposent des mêmes conditions de formation destinée aux ingénieurs, à l’instar des écoles publiques (les professeurs, les cadres administratifs, les salles de formations, les amphis, les laboratoires). Tout porte à croire que certaines écoles d’ingénieurs privées ne dispensent pas une formation d’ingénieurs d’envergure, a indiqué Mohamed Issa, président du syndicat national des ingénieurs au Maroc, notant que le syndicat appelle le gouvernement à nommer une commission qui serait chargée d’évaluer les programmes d’enseignement des écoles privées et apprécier les conditions formation.
Al Alam :

• Cédant à la pression du lobby de l’industrie pharmaceutique, le ministère de la Santé a approuvé la hausse du prix de 14 médicaments. Un arrêté du ministre de la Santé, Anas Doukkali, a prévu des augmentations allant de 10 à 150 DH. Ces hausses concernent des médicaments dont le stock est épuisé et qui n’ont pas de génériques. Cette augmentation montre que le ministère de tutelle s’est plié à la demande du lobby de l’industrie pharmaceutique, qui a menacé de cesser d’approvisionner le marché national au cas où la marge des bénéfices resterait maigre. Selon Karim Aït Ahmed, président de l'Alliance des pharmaciens Istiqlaliens , le gouvernement s’est allié aux laboratoires au détriment du citoyen. • Le président salvadorien, Nayib Bukele, a affirmé que par sa décision de rompre immédiatement toutes relations diplomatiques avec le +polisario+, "une entité virtuelle", le Salvador se met "du côté du reste du monde en respectant la souveraineté du Maroc". "Pour des raisons idéologiques, le Salvador avait reconnu une république virtuelle, inexistante, qui n'a pas de territoire ni de population", a souligné le chef de l'Etat du Salvador lors d'un point de presse conjoint avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita.

Bayane Al Yaoum :

• Abdelahad Fassi Fehri, ministre de l'Aménagement du territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, a invité les MRE à saisir les opportunités d’investissement dans l’immobilier au Maroc, "un secteur prometteur". "Le secteur est prometteur. Il y a de réelles opportunités", a affirmé le ministre qui intervenait à l'occasion de l'inauguration du Salon de l'immobilier marocain SMAP-Immo. "Le secteur a connu un bond en 2011-2012, suivie d’une légère récession. Mais actuellement et depuis cinq mois, il est sur une tendance haussière. Et c’est le moment de venir investir dans l’immobilier au Maroc".

• Le ministre de la Santé, Anas Doukkali, a procédé à l’inauguration de la première phase du projet d’aménagement de l’hôpital provincial d’Assa-Zag, qui s’inscrit dans le cadre de la convention-cadre relative au contrat-programme de développement intégré de la région de Guelmim-Oued Noun, signée sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI à Dakhla en 2016. Le ministre a également donné le coup d’envoi de la deuxième et dernière phase des travaux d’aménagement et d’élargissement du même établissement. Quelque 32 millions de dirhams sont mobilisés pour la réalisation de ces travaux, financés entièrement par le ministère de la Santé. La première phase comprend un centre d’hémodialyse équipé de 12 appareils de dialyse, un service de pédiatrie avec une capacité de 10 lits, une pharmacie, ainsi qu’une dépendance administrative. La deuxième porte sur l’aménagement et l’élargissement du service d’urgences, l’aménagement du service de gynécologie et d'obstétrique, du service d’accueil et de réception, outre un pavillon des consultations externes. 

Al Massae :

• L'avenir de nombreux Marocains qui projetaient d’émigrer au Québec vient d’être menacé. Les députés de cette province de Canada, qui attire de plus en plus les Marocains, ont adopté un projet de loi sur l’immigration, qui rejetterait les dossiers de 18.000 candidats à l’immigration. La raison ? La mise en place d’un nouveau système de sélection de l’immigration, avec de nouveaux critères.

• Les fluctuations des cours mondiaux du pétrole, alimentées par les tensions croissantes dans le Golfe, ont perturbé les calculs du gouvernement, qui cherchait à trouver une solution durable à la montée des prix des carburants à la pompe. Ces fluctuations ont ébranlé les résolutions du gouvernement et sa volonté de prendre une décision adéquate, notamment concernant les scénarios envisagés pour résoudre cette problématique du renchérissement continu des prix. Parmi ces scénarios, le gouvernement comptait mettre en place un régime fiscal flexible en vertu duquel les taux d’imposition montent et baissent suivant les cours mondiaux du pétrole, selon des sources du journal. Mais, le ministre de l’Economie et des finances semblent peu enthousiaste pour prendre ce genre de décision, qui risque d’affecter les recettes fiscales.

Al Ittihad Al Ichtiraki :

• Le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki a eu des entretiens avec le directeur de l'Institut chinois de recherche économique, Justin Yifu Lin, axés sur les moyens de consolider les différents aspects de la coopération scientifique entre le Maroc et la Chine. Cette entrevue a également constitué une opportunité pour échanger les vues sur les questions liées au développement en Afrique. Dans ce sens, El Malki a loué la qualité des relations liant les deux pays dans différents domaines, notamment culturel et scientifique, ajoutant que le développement remarquable que connait l'économie chinoise lors des dernières décennies constitue un modèle pour les autres pays du monde.

Rissalat Al Oumma :

• Une importante délégation d'élus des Provinces du Sud, conduite par Yanja El Khattat, président du Conseil de la Région Dakhla-Oued Eddahaba, a eu une série d'entretiens avec des responsables irlandais dans le cadre de la visite qu'elle effectue actuellement en Irlande. Ces entretiens ont été marqués par des échanges prometteurs lors desquels les membres de la délégation ont mis en évidence la pertinence du plan d’autonomie proposé par le Maroc pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain.

• Le Maroc est le premier bénéficiaire des interventions de la Banque africaine de développement (BAD) en Afrique du Nord en 2018, avec 878 millions de dollars. Environ 58% des approbations pour l’Afrique du Nord ont appuyé 10 opérations au Maroc, souligne le groupe africain dans son dernier rapport. Parmi les plus importants projets financés au Royaume figure le Programme axé sur les résultats pour l’amélioration de l’accès à l’emploi au Maroc. Ce programme a été financé à hauteur de 96,6 millions de dollars par la BAD. 

 

 

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