Vendredi 17 Mai 2019

Revue de presse économique du 17 mai 2019

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi:

Le Matin :

• Sa Majesté le Roi Mohammed VI a procédé, jeudi au quartier El Massira à l'arrondissement Yaâcoub El Mansour à Rabat, à l'inauguration du Centre régional des soins bucco-dentaires, réalisé par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité pour un investissement global de 25 millions de dirhams (MDH). Le nouveau Centre dispensera des soins dentaires de qualité aux enfants et adultes de la région de Rabat-Salé-Kénitra. Il veillera également au développement d'actions de prévention, d'information et de sensibilisation aux risques liés au tabagisme, à l'automédication et à l'hygiène bucco-dentaire, l'objectif étant l'amélioration de la santé bucco-dentaire de la population.

• Le Maroc échappe à la dépendance des produits de base, un phénomène presque exclusivement des pays en développement. Les exportations de produits de base ne constituent, en effet, que 31% des expéditions totales de marchandises au Maroc en 2017, selon un rapport de la Cnuced. Soit une nette amélioration en deux décennies, puisque ce ratio était encore de 42% en 1995. Les importations de produits de base représentent, quant à elles, environ un tiers des approvisionnements globaux.

L'Economiste :

• Nouvelles obligations pour les entreprises et établissements gros consommateurs d'énergie. L'audit énergétique devient obligatoire à partir du mois de décembre dans l'industrie et le secteur tertiaire. Le décret instituant cette obligation vient d'être publié au Bulletin officiel. Il fait partie de la panoplie de textes d'application de la loi sur l'efficacité énergétique promulguée en 2011. Cet audit vise les établissements, les entreprises et les personnes physiques dont la consommation d'énergie thermique et/ou électrique dépasse un seuil spécifique. Ce seuil est fixé à 1.500 tonnes équivalent pétrole (tep) par an pour l'industrie y compris les entreprises de production d'énergie. Il est de 500 tep par an pour le tourisme, la santé, l'éducation, l'enseignement, le commerce, le transport et les entreprises de distribution ainsi que pour les personnes physiques. 

• Sans le soutien de la Caisse centrale de garantie (CCG), plus de 5.600 TPME n'auraient vraisemblablement pas pu se financer auprès des banques. Les entreprises bénéficiaires du soutien de la CCG au 1er trimestre sont trois fois plus importantes comparées aux trois premiers mois de 2018. Débordée par les demandes, la Caisse elle-même a besoin de ressources supplémentaires pour faire face à son succès. Une augmentation des moyens est prévue. C'est en tout cas ce qu'a indiqué récemment le ministre des Finances. Au premier trimestre, les entreprises ont mobilisé 5,5 milliards de DH de crédits grâce aux garanties de la Caisse (3 milliards de DH). Plus de 72% du volume de crédit, soit 3,96 milliards de DH ont été orientés vers le financement des besoins de fonctionnement. 
Aujourd’hui le Maroc :

• « 80 à 90% des étudiants dans les universités au Maroc sont dans les accès ouverts avec un taux d'encadrement très faible». Ce taux est précisé par Abdelatif Miraoui, président du comité chargé du rapport consacré à «l'enseignement supérieur à l'horizon 2030» et présenté à l’issue de la 16ème session du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS). Cette faiblesse est due, selon ses dires, à des difficultés liées aux méthodes d'enseignement, entre autres. Le rapport préconise un enseignement supérieur cohérent avec une nouvelle architecture en améliorant l'orientation des étudiants et en créant des «passerelles». Il recommande également d'instaurer un temps partiel dans les différentes filières de formation pour qu'un étudiant puisse travailler parallèlement à sa formation. 

• Le nombre moyen total de cigarettes utilisées par les fumeurs quotidiens était de 13,2 cigarettes par jour. Par contre, la quantité moyenne de tabac utilisée chez les femmes qui fument quotidiennement n'a pas été rapportée en raison de la faible prévalence du tabagisme. C’est ce qui ressort de la nouvelle enquête épidémiologique de prévalence des facteurs de risque des maladies non transmissibles réalisée par le ministère de la santé. La plupart des fumeurs actuels du tabac fumé étaient des fumeurs quotidiens. L’âge moyen de début de consommation de tabac était de 19 ans (18,9 ans pour les hommes contre 23,4 ans pour les femmes). L'enquête signale également qu'en moyenne les fumeurs actuels payent 32,40 DH pour l'achat d'un paquet de 20 cigarettes. 

Al Bayane : 

• Les mesures prises par le gouvernement en matière de renforcement de la transparence ont permis au Royaume de gagner 17 places dans le classement de l’Indice de perception de la corruption en deux ans, a indiqué Saâd Dine El Otmani, chef du gouvernement. Le Maroc figure actuellement dans le peloton de tête des pays africains et arabes en la matière, lui permettant d’être parmi les pays ayant le plus progressé dans ce classement, a souligné El Otmani, qui s’exprimait lors d’une rencontre consacrée à l’étude relative à la cartographie des risques de corruption dans les secteurs de l’urbanisme et de l’immobilier. 

• Le Bureau politique du PPS, qui s’est réuni le 14 mai, enregistre positivement les efforts réformistes que l’actuel gouvernement continue de déployer sur plus d'un plan. Il réaffirme son engagement responsable et sérieux à soutenir l’œuvre des réformes et des réalisations. Le PPS estime qu’il est possible de dépasser la situation marquée par la montée de la demande sociale, l'accroissement des attentes des citoyens, la faiblesse de la confiance dans les institutions et l'approfondissement des disparités entre les classes et les espaces à travers la valorisation et le portage du bilan des efforts dans les domaines économiques et sociaux. 

L’Opinion :

• Le Maroc a confirmé sa position aux premiers rangs des pays africains les plus performants, en se classant, en 2017, à la tête des pays émergents dans le continent, selon le deuxième classement annuel des pays africains concernant l'émergence économique, diffusé mercredi à Dakar. Avec un score de 0,546, le Maroc qui occupe le haut du classement, et l'Afrique du Sud (0,517) "sont les pays les plus performants", en 2017, selon le classement présentant les performances individuelles de 45 pays africains, évalués sous le prisme de l'ISEME, précise le communiqué, soulignant que ces pays se classent parmi les pays émergents. • Généralement les entreprises dépendent de la Trésorerie publique pour assurer des recettes à même de garantir leur survie. Selon un rapport mondial, le Maroc est classé deuxième pays où les entreprises mettent les clés sous le paillasson, et quatrième où les délais de paiement sont des plus longs. Le rapport de causalité est évident, et des secteurs vitaux sont touchés. Il est à déplorer, par ailleurs, que le processus de dépôt de bilan par les entreprises affiche une tendance à la hausse, d'où un impact fort négatif sur le taux de croissance économique et, par ricochet, sur la création de postes d’emploi. Ledit rapport signale que les délais de paiement peuvent atteindre 133 jours (secteur de la technologie), et que 8% des entreprises ont fait faillite durant l'année écoulée, soit 9.000 en chiffres réels. 

Libération :

• Le ministre délégué chargé de la Réforme de l'administration et de la Fonction publique, Mohamed Benabdelkader, a souligné l'importance de la Charte des services publics - en cours de finalisation - dans la réussite du chantier de réforme de l'administration publique, engagé par le Royaume. Un projet de charte des services publics a été élaboré par le ministère de la Réforme de l’administration et de la Fonction publique et celui de l'Intérieur et sera soumis incessamment pour approbation, a fait savoir le ministre délégué. « Nous disposons pour la première fois d'un document qui définit les principes du service public, les règles de son fonctionnement et sa relation avec les usagers sur les plans organisationnel et de moralisation », a-t-il dit lors d’une conférence à Meknès.

• L'acteur de la production d'énergie thermique à partir de biomasse au Maroc, Aveo Energie, vient d'annoncer la mise en service, pour l’usine El Alf à Fès, d'une chaufferie vapeur biomasse, sa deuxième sur un site du groupe Zalar Holding. Le groupe Zalar Holding, après avoir été le premier industriel à confier à Aveo Energie la production de vapeur, sur son site de Tit Mellil (Casablanca), a décidé de poursuivre sur la voie des énergies renouvelables en signant début 2018 un deuxième contrat avec la société, cette fois pour Fès. Grâce à cette centrale capable de produire 3t/h de vapeur, l’usine El Alf sera en mesure d’éviter l’émission dans l’atmosphère d’environ 2.600 tonnes de CO2 par an. La mise en service de la centrale biomasse a été réalisée avec succès au début de ce mois de mai. 
Al Ahdath Al Maghribia :

• Le président de la Chambre des représentants passe à la vitesse supérieure pour sanctionner les députés qui s’absentent pendant les travaux des commissions permanentes sans motif valable. Il compte passer à l’action en ponctionnant leurs indemnités et en citant leurs noms au début de chaque réunion de ces commissions. Ainsi, Habib El Malki a adressé aux neuf présidents des commissions permanentes une lettre dans laquelle il les appelle à «appliquer les dispositions du règlement intérieur relatives au phénomène de l’absentéisme dans les commissions permanentes». Dans cette lettre, El Malki considère que "l’absentéisme donne une image négative de l’institution législative". Et de rappeler ce que stipule la Constitution à ce sujet en «mettant l’accent, pour la première fois, sur la nécessité de participer aux travaux des commissions permanentes et aux séances publiques, ainsi que sur les sanctions applicables en cas d’absence».

• Les recettes brutes de l'Impôt sur le revenu (IR) se sont améliorées de 8% à 44,1 MMDH en 2018, en raison notamment du bon comportement des recettes brutes spontanées de l'IR/Salaires et de l'IR/Professionnel ainsi que du rendement des recettes additionnelles, selon la Direction générale des impôts (DGI). Les recettes brutes de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à l'intérieur ont atteint plus de 39,1 MMDH contre 37,2 MMDH en 2017, à la faveur d'une augmentation des versements spontanés (1,4 MMDH) et des recettes additionnelles (492 millions de dirhams), précise la DGI dans son rapport d'activité au titre de l'exercice 2018, ajoutant que les recettes issues des droits d'enregistrement et de timbre se sont élevées à 17,9 MMDH suite à la hausse des paiements sur état et des recettes de la taxe spéciale annuelle sur les véhicules (TSAV). Quant à l'impôt sur société (IS), ses recettes brutes se sont chiffrées à 53,6 MMDH en 2018, en croissance de 2% par rapport à un an auparavant.

Al Ittihad Al Ichtiraki : • L'ambassadeur de la République du Yémen, Ezzedin Al-Asbahi, a dit apprécier hautement la position marocaine en faveur de la stabilité du Yémen, sa souveraineté et l’unité de son peuple, lors d'un entretien mercredi à Rabat avec le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki. Au cours de cette entrevue, le diplomate a passé en revue les derniers développements sur la scène yéménite et les retombées de la guerre sur la vie quotidienne du peuple, mais aussi dans la région du Golfe. Il a dans ce contexte fait part de la volonté du parlement yéménite d'impulser les relations de coopération avec la première Chambre de l'institution législative, exprimant à cet égard le souhait de tirer profit de l'expérience marocaine en matière des droits de l'homme, du développement régional et de la réforme administrative.

• L’encours de la dette intérieure s’élève à 558,3 milliards de dirhams (MMDH) en hausse de 1,7% par rapport à son niveau à fin décembre 2018, précise la TGR dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d'avril 2019. Ceci s’explique par le recours du Trésor au marché des adjudications pour un montant net de 8,1 MMDH, résultant de souscriptions pour 50,4 MMDH et de remboursements pour 42,3 MMDH contre un recours pour un montant net de 11,6 MMDH un an auparavant, résultant de souscriptions pour 36,7 MMDH et de remboursements pour 25 MMDH.
Akhbar Al Yaoum :

• La mission d’information sur la situation dans les prisons, constituée par la commission de la justice, de la législation et des droits de l’homme à la Chambre des représentants, va bientôt achever son rapport initial, qu’elle compte exposer devant la commission avant l'élaboration du rapport final. La surpopulation carcérale est l'un des principaux problèmes que cette mission a relevés dans les prisons Toulal, Oukacha et la prison de Safi. Elle a souligné la nécessité de penser des sanctions alternatives afin de réduire cette surpopulation, selon une source de la mission. Une autre source de cette même mission a déclaré au journal que la longue distance qui sépare de nombreux détenus de leurs domiciles est un autre problème auquel est confrontée la population carcérale, précisant que certains détenus sont issus de régions différentes de celles où ils sont incarcérés.

• Saâd Dine El Otmani, chef du gouvernement, s’est félicité des réalisations de son cabinet, minimisant les divergences entre les partis de la majorité. « Malgré tout, le gouvernement actuel est le plus stable « si on le compare aux gouvernements précédents ayant connu des clivages», a-t-il soutenu. El Otmani a affirmé que l’équipe gouvernementale actuelle jouit d'une grande cohérence, notant que les partis de la majorité sont libres d’annoncer leurs positions à la fin de chaque semaine. Le chef du gouvernement a précisé, par ailleurs, que le PJD ne pense pas actuellement aux législatives de 2021 et que « le plus important pour le moment, est de réussir au sein du gouvernement". Al Alam:

• Les exportations marocaines souffrent encore de certains dysfonctionnements qui entravent l’équilibre entre le volume des exportations et des importations, a indiqué Hassan Sentissi El Idrissi, président de l'Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX). Les exportations du Maroc ne dépassent pas 25 milliards de dollars alors que les importations avoisinent 40 milliards de dollars, a-t-il dit dans un entretien. Il est difficile de rattraper les 15 milliards de dollars de différence sans l’intervention d’autres secteurs, a-t-il relevé, soulignant la nécessité de mettre en place des plans de soutien et des incitations, car l’exportation est l’une des composantes essentielles de la souveraineté nationale. Il a par ailleurs souligné l’importance de la politique adoptée par le Royaume en termes de conquête des marchés africains, mettant en avant l'appui fourni par l’ASMEX aux entreprises en termes d’opportunités d’exportation et d’investissement sur les plans national et international. • Les experts du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique ont indiqué que les subventions accordées à la recherche ne dépassent guère les 10%, notant, dans un rapport sur l’enseignement supérieur, que les fonds publics présentent 70% à 97% des ressources de l’université publique, ce qui impacte sa capacité à améliorer ses ressources financières, son capital humain et son autonomie. Ce rapport « stratégique » comporte 7 leviers et 58 recommandations, a dit Abdellatif Miraoui, rapporteur de la commission permanente de la recherche scientifique et technique et de l’innovation et membre du conseil, notamment un enseignement supérieur cohérent et innovant. Il recommande, entre autres, d’évaluer le modèle des universités créées dans le cadre du partenariat public-privé pour la promotion d’une étroite collaboration avec les universités.

Al Massae :

• Khalid Safir, wali directeur général des collectivités locales au ministère de l'Intérieur, a affirmé que le retard de paiement des sommes dues aux entreprises par les collectivités territoriales et les différents établissements publics menace le climat des affaires et les équilibres financiers de ces entreprises, soulignant que la réduction des délais de paiement est l’un des facteurs essentiels pour l’amélioration du climat des affaires et la baisse des risques qui planent sur les entreprises. Safir, qui s’exprimait lors d’une rencontre à Guelmim, a affirmé que les problèmes auxquels sont confrontées les entreprises, notamment les délais de paiement, affectent le développement de l’économie nationale et la continuité des activités commerciales des entreprises.

• Alors que les Marocains attendent le retour à l’heure d’été, le chef du gouvernement Saad Dine El Otmani a affirmé que l’exécutif n’a pas encore pris définitivement sa décision de maintenir pour toujours l'heure d’été ou d’opter pour GMT. El Otmani, qui s’exprimait devant la presse, a souligné que l’étude sur l’impact du changement de l’heure légale est presque achevée, faisant savoir que la décision que le gouvernement va prendre au sujet de l’heure légale au Maroc dépendra de plusieurs données, dont celles relatives au coût énergétique.

Bayane Al Yaoum :

• Market insights, un bureau d’études, indique que malgré la forte concurrence des supermarchés et des hypermarchés, les épiceries détiennent environ 80% du marché de distribution. Après trois décennies de concurrence, ces boutiques détiendraient encore près de 200 milliards de dirhams du marché de distribution, selon une enquête menée par ce bureau d’études, qui a imputé le succès des épiceries à leur proximité, aux facilités de paiement et aux heures de travail.

• Les recettes douanières ont réalisé, en 2018, une progression de 6,4% par rapport à l'exercice précédent pour franchir le cap des 100 milliards de dirhams (MMDH), selon l'Administration des douanes et impôts indirects (ADII). Cette performance est due principalement à une évolution remarquable des importations, indique l'ADII dans son rapport d'activité de 2018, faisant également savoir que les recettes douanières budgétaires ont enregistré la même progression pour s'établir à 94,5 MMDH. La répartition de ces recettes budgétaires par rubrique met en évidence la contribution prédominante de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) avec une part de 58%, suivie de la Taxe Intérieure de Consommation (30%), des droits d’importation (10%).

Rissalat Al Oumma :

• Le Maroc a enregistré une amélioration au niveau des naissances de faible poids. En 2015, 17,3% des nouveau-nés ont eu un petit poids, alors qu’en 2012, ce taux était de 17,5% et qu’en 2000, il était de 18,8%, indique une étude réalisée par l’Unesco, l’OMS et une faculté de Londres. Au Maroc, 122,5 mille enfants sont nés, en 2015, avec un faible poids (moins de 2,5 kg), sur 20,5 millions dans le monde, selon cette étude publiée par le magazine The Lancet Global Health.

 

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