Mercredi 13 Mars 2019

Revue de presse économique du 14 mars 2019

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce jeudi : 

Le Matin :

• Au moment où la polémique autour de la langue d'enseignement et de la gratuité d’accès au système éducatif ne cesse d’enfler, les membres de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication de la première Chambre n’arrivent toujours pas à trouver des compromis autour des amendements proposés par les différents groupes. En effet, l’examen d’une quinzaine d’amendements vient d’être reporté à lundi prochain, apprend-on de sources proches de la Commission. Ce nouveau report plonge, de nouveau, le sort de ce texte polémique dans l’incertitude.

• Le département de l’Agriculture est sur un projet de mise à niveau des groupements agricoles spécialisés dans les produits du terroir labellisés. Il a mandaté le cabinet ADI pour l’assistance technique. Coût de la prestation : 2,098 millions de DH. L’attributaire du marché est censé contribuer au choix des groupements pouvant bénéficier d’une assistance pour une meilleure intégration au marché et caractériser la situation actuelle de chaque groupement identifié sur tous les plans (conformité légale et réglementaire, organisation, gouvernance, production, valorisation, logistique, commercialisation, financement, etc.). 

L’Economiste :

• La liquidation de la raffinerie Samir, la plus grande jamais vue à ce jour, prend de plus en plus une ampleur politique. Le Front constitué pour sauver la compagnie critique sèchement le gouvernement pour «sa neutralité négative». Sa politique des énergies fossiles est mise aussi au banc des accusés pour son «défaut de clarté». Or, une vraie vision sectorielle aurait pu donner plus de chance à l'aboutissement d'une cession judiciaire de la raffinerie. Ce plaidoyer s'ajoute à l'avis très critique de l'Autorité de la concurrence sur une «libéralisation mal préparée» des prix du carburant. 

• L’avis à tiers détenteur (ATD), outil de recouvrement forcé des créances publiques (impôts et cotisations sociales) refait parler de lui. Une vague de saisie de comptes vient de frapper des contribuables pour les impayés d'impôts dont ceux relevant de la fiscalité locale. Ce qui a soulevé des critiques par rapport à la procédure ainsi que les erreurs contenues dans des avis. Certains contribuables se sont retrouvés avec des comptes bancaires bloqués. La direction générale des impôts a décidé de geler tout le processus le temps de procéder à une réévaluation du mécanisme des ATD. Elle a demandé aux comptables de suspendre toute notification des avis à tiers détenteurs. L'administration fiscale veut repenser l'action de recouvrement par les ATD. 

Aujourd’hui le Maroc : 

• Un programme de formation innovante en gestion des eaux usées et potables concrétisé par la création de l'académie H20 Maghreb. Ses initiateurs, l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), l'Agence américaine pour le développement international (USAID) au Maroc et l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) au Maroc. L'objectif de ce programme étant, selon Abderrahim El Hafidi, directeur général de l'ONEE, étant «d'améliorer les compétences et l'employabilité dans le secteur de l'eau». Ce projet est destiné à consolider les compétences des ressources humaines en eau, ajoute El Hafidi. • Après une légère baisse de la mortalité routière en 2018 (-0,40% du nombre de tués), celle-ci repart à la hausse en janvier 2019. L'analyse des statistiques provisoires du mois de janvier 2019 comparées à celles de janvier 2018 fait ressortir une hausse de 15,45% du nombre des tués qui s'est chiffré à 284. Les chiffres du ministère de l'équipement, du transport, de la logistique et de l'eau font état d'une hausse de tous les indicateurs. Ainsi, les accidents mortels se sont établis à 250 enregistrant une augmentation de 8,70%. Il en va de même pour les blessés graves dont le nombre a connu une augmentation de 13,54% en s'établissant à 721. 

L’Opinion :

• La situation des charges et ressources du Trésor a dégagé, en février 2019, un déficit budgétaire de 10,5 milliards de dirhams (MMDH) contre 11,1 MMDH durant la même période un an auparavant, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR). Ce déficit tient compte d'un solde positif de 9,8 MMDH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l'État gérés de manière autonome (SEGMA), précise la TGR dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques de février 2019. Au détail, le bulletin indique que les recettes ordinaires se sont établies à 34,3 MMDH contre 30,8 MMDH à fin février 2018, en hausse de 11,3%. • Le Parti de l’Istiqlal, à travers son Comité exécutif réuni le mardi dernier, a pris position sur le climat social tendu des dernières semaines qui augure d'un printemps chaud au Maroc. Dans un communiqué, le Comité exécutif du PI a rappelé le climat de tension qui règne dans le pays en raison de l'effondrement du pouvoir d'achat des Marocains, le creusement des disparités sociales, la détérioration de la couverture médicale et le marasme du dialogue social. Dans le même registre, le Comité exécutif a relevé le caractère stérile de la méthodologie jusqu'ici adoptée par la majorité gouvernementale dans la gestion du dossier des professeurs contractuels, soulignant la nécessité d’activer les mécanismes institutionnels de dialogue et de concertation et d’ouvrir un débat public au sein des instances constitutionnelles. 
Al Bayane :

• Un mémorandum d'entente portant sur la collaboration dans les domaines de l’agrément et de la supervision des banques basées au Maroc et à Dubaï a été signé à Rabat, entre Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Autorité des Services Financiers de Dubaï. Cet accord témoigne de l’engagement de BAM pour développer les meilleurs standards de gouvernance au niveau des entités bancaires marocaines et superviser leurs activités à l’international, y compris au sein des hubs financiers internationaux tels que Dubaï, indique BAM dans un communiqué. Le mémorandum d’entente développera notamment l’efficacité des outils de régulation des banques ayant des intérêts mutuels au Maroc et à Dubaï.

• Le ministère de la Famille, de la solidarité, de l'égalité et du développement social a qualifié d'"acte injustifié" l'irruption la veille dans son annexe d'Agdal, à Rabat, d'un groupe de malvoyants pour réclamer leur intégration "sans condition" dans la fonction publique. Dans un communiqué, le département affirme maintenir ouverte la voie du dialogue avec tous les groupes de personnes en situation de handicap, dont la dernière séance en date s'est tenue le 19 février. Au cours de cette rencontre, Bassima Hakkaoui a informé les représentants de la Coordination nationale des diplômés malvoyants au chômage des nouveautés et des mesures relatives à leur droit d'accès à la fonction publique, tout en les appelant à bien se préparer en vue des prochains concours. Libération :

• Le président du Conseil saoudien de la choura, Abdullah Ibn Muhammad Ibn Ibrahim Al-Sheikh, a salué la solidité des liens séculaires et historiques unissant le Maroc et l'Arabie Saoudite. Lors d'entretiens avec le chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, Abdullah Ibn Muhammad Ibn Ibrahim Al-Sheikh, qui participe aux travaux de la 14ème session de la Conférence de l'Union parlementaire des Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), a également insisté sur l'importance de développer davantage les relations bilatérales entre les deux Royaumes dans les différents domaines.

• Le Maroc, qui entretient des relations étroites avec de nombreux pays d’Afrique, constitue pour les entreprises espagnoles la porte d’entrée "idoine" à même de les aider à conquérir le marché de ce continent, ont souligné les participants à une journée économique organisée à Madrid par l’ambassade du Royaume en Espagne. Pascal Kaszczyk, directeur financier de Leca Graphics, société spécialisée dans la fabrication d’emballage haut de gamme pour l’industrie alimentaire, pharmaceutique et cosmétique, s’est dit « impressionné » par l’existence de profils très pointus au Maroc qui permettent de répondre aux besoins spécifiques des multinationales voulant s’installer dans le pays, saluant les avancées réalisées par le Royaume dans les différents domaines et qui ne peuvent, selon lui, qu’être bénéfiques pour les investisseurs étrangers qui veulent y développer leurs affaires.

Al Ahdath Al Maghribia :

- Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, a adressé un message de vœux et de félicitations à Sa Sainteté le Pape François à l’occasion du sixième anniversaire de son pontificat. Dans ce message, le Souverain exprime à Sa Sainteté le Pape François Ses chaleureuses félicitations et Ses sincères vœux de santé, de bonheur et de davantage de succès dans sa noble mission pour la diffusion des valeurs humaines.

- Le Maroc ne fera finalement pas partie de la "liste noire" des paradis fiscaux. L’annonce a été faite à l’issue d’une réunion des ministres de l’Union Européenne (UE). La liste noire des paradis fiscaux de l’UE est passée de 5 à 15 pays. L’engagement du gouvernement marocain à purger le secteur financier et fiscal semble avoir convaincu l’UE de ne pas mettre le Royaume sur cette liste. Dans un rapport, Oxfam avait placé le Maroc dans la liste des pays qui devraient rejoindre la liste noire des paradis fiscaux de l’UE. La cause ? Un déficit dans l'application des réformes nécessaires en matière de politique fiscale (transparence fiscale, taxation équitable, lutte contre le blanchiment d'argent …). 

Al Alam :

- Un prêt de 80 millions d'euros a été accordé par la Banque européenne d'investissement (BEI) à la Société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) pour financer les travaux de triplement de l'autoroute Casablanca sur 57,5 km afin de décongestionner la circulation du Grand Casablanca. Ce financement vise à améliorer les conditions de transport, à développer la mobilité et à renforcer la sécurité routière au Maroc précisent ADM et BEI dans un communiqué conjoint.

- Une coordination composée de cinq syndicats du secteur de l’enseignement a annoncé un programme d’actions pour le mois de mars courant. Il s’agit, en l’occurrence, du syndicat national de l’enseignement (CDT), de la Fédération libre de l’éducation (UGTM), du syndicat national de l’enseignement (FDT), de la fédération nationale de l’enseignement (UMT) et la fédération nationale de l’enseignement (FNE). Ainsi, la coordination fait grève mercredi et jeudi et entend observer une deuxième grève de trois jours les 26, 27 et 28 courants. La coordination de ces syndicats a également appelé à ouvrir la porte à un réel dialogue sectoriel, qui débouche sur des résultats concrets et satisfait les revendications des professeurs, notamment la mise en place d’un statut juste et équitable. La coordination de ces syndicats a mis en garde contre la situation actuelle qui, selon elle, est la conséquence du "peu de cas" fait par le gouvernement à l’égard des revendications non satisfaites.

Akhbar Alyaoum :

- Près de la moitié des Marocains fait face à des problèmes juridiques, indique une enquête de l’Institut de La Haye pour l’innovation du droit, réalisée en partenariat avec l’association Adala et le Club des magistrats du Maroc. Ainsi 45% des Marocains ont affronté plusieurs problèmes juridiques, dont la résolution nécessite l’accès à la justice pour prendre connaissance des informations y afférents. Un total de 3,9 millions de citoyens affrontent de nouveaux problèmes chaque année, souligne l’enquête intitulée "Besoins en matière de Justice et niveau de satisfaction au Maroc". A noter que 68% des personnes recherchent des informations et des conseils pour résoudre leurs problèmes, alors que la majorité d’entre eux consultent leurs familles, précise la même source, soulignant que les catégories des problèmes les plus répandus se rapportent à la criminalité, à la famille et au travail. - Le syndicat indépendant des médecins du secteur public jette un pavé dans la mare. Dans un communiqué rendu public, le syndicat rejette une campagne d’intervention chirurgicale initiée par les délégués provinciaux du ministère de la Santé, qu’il a qualifiée d’"aléatoire" et "sans planification préalable". "La question qui se pose est de déterminer les véritables motivations derrière ces campagnes chirurgicales soudaines, qui interviennent après la nomination de plusieurs délégués et le maintien de certains à leurs postes, ce qui a créé une controverse au sein du corps de la santé", indique la même source, notant que ces campagnes, lancées "en l’absence des conditions médicales et d’hygiène" nécessaires pour la réalisation des interventions chirurgicales, "mettent inévitablement en danger la santé du patient".

Al Ittihad Al Ichtiraki :

- Driss Lachgar, premier secrétaire de l’USFP, a appelé les militants de son parti à contrer la "polarisation artificielle". Invité de "Chouf TV", Lachgar a par ailleurs souligné que l’USFP conduit encore la gauche, que ses médias sont encore fortement présents et que le nombre de ses locaux s’est accru. Il a en outre souligné que le parti de la Rose est présent en force dans toutes les organisations professionnelles, aux communes, à l’enseignement supérieur, aux conseils des facultés et des universités et aux organisations des pharmaciens, des médecins et des journalistes, entre autres.
Al Massae :

- El Houssaine Yamani, coordinateur du front syndical de sauvegarde de la Samir, a révélé des informations intéressantes au sujet des profits obtenus par les sociétés des carburants. A la différence d'Abdalleh Bouanou, président de la mission d’information constituée pour enquêter sur ce dossier, qui avait déclaré des bénéfices d’environ 17 milliards DH, El Yamani a affirmé que les sociétés des carburants avaient gagné 26 milliards de dirhams entre 2016 et 2018. Il a par ailleurs souligné que seules 5 sociétés s’accaparent 81% du marché des hydrocarbures.

- Le groupe du Mouvement populaire (MP) à la Chambre des représentants a élaboré une proposition de loi visant à soumettre des institutions constitutionnelles à un audit financier périodique afin de contrôler les modalités de gestion du budget. Selon le MP, le Conseil de la Concurrence est l'une des institutions qui devraient être contrôlées par l’Inspection générale des finances et la Cour des comptes, en plus d’un expert comptable. Selon les initiateurs de cette proposition, la visée est d'instaurer les principes constitutionnels permettant d’assurer la transparence en matière de gestion des finances publiques et de consolider les fondements du contrôle préventif et de la gestion rationnelle.

Bayane Alyaoum :

- La Caisse Centrale de Garantie et la Banque Européenne d'Investissement ont signé un protocole d'entente pour la mise en place d’un cadre de coopération à même de renforcer les capacités de la CCG en matière d’appui au financement des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME). Grâce à ce protocole, la CCG et la BEI pourront mettre en commun leur longue expérience et leur savoir-faire dans les domaines du financement de la TMPE. Les deux parties entendent promouvoir une collaboration ciblant essentiellement les entreprises marocaines à forte valeur ajoutée et celles opérant dans l’économie verte.

- La Secrétaire d'Etat chargée de l’Artisanat et de l’économie sociale, Jamila El Moussali, a indiqué que l’économie sociale constitue une locomotive essentielle pour le développement régional. S’exprimant lors du premier colloque régional de la femme, Mme El Moussali a souligné que l’économie sociale et solidaire, basée sur la proximité et l’initiative, représente un secteur prometteur à même de favoriser la création de l’emploi et de la richesse. L’économie sociale, qui connait actuellement un progrès remarquable, contribue aussi aux efforts visant la lutte contre la pauvreté et la précarité, a-t-elle fait observer.

Rissalat Al Oumma :

- L’ambassadeur du Maroc en Espagne, Karima Benyaich, a souligné les avancées réalisées par le Maroc en matière de promotion des droits de la femme dans les différents domaines et ce, lors de sa participation à une rencontre-débat organisée à Madrid par Casa Arabe, institution relevant du ministère espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération. Elle a affirmé que la question de l’égalité des genres se trouve au centre des efforts de consolidation de l’Etat de droit au Maroc et qu’elle est le résultat d’une ferme volonté politique impulsée par SM le Roi Mohammed VI et du dynamisme de la société civile marocaine.

- Les professionnels du transport routier des marchandises ont donné une semaine au ministère de l’Equipement, du transport, de la logistique et de l’eau pour qu’il apporte une réponse à leurs revendications. Mustapha Karkouri, secrétaire général du syndicat national des professionnels du transport routier des marchandises, affilié à l’UMT, a indiqué que le ministère doit présenter ses propositions afin de parvenir à un compromis entre les deux parties, surtout que les revendications exprimées sont "peu coûteuses". Il a souligné que les syndicats ont manifesté leur bonne intention et leur attachement au dialogue, mais que l’offre dévoilée par le ministère était en deçà des attentes des syndicats les plus représentatifs, notamment en ce qui concerne la charge des camions.

 

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