Mardi 16 Octobre 2018

Revue de presse du 16 octobre 2018

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Rabat, 16/10/2018 (MAP), Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi:

*L'Economiste. :

- La liquidation de la Samir est un vrai régal … judiciaire. Les procès s'enchainent avec chacun son lot de révélations. Après les fraudes à la réglementation des changes et douanières, les dessous du bras de fer entre le liquidateur, la Banque centrale populaire et son conseil, voici le tour du management. Dirigeants et administrateurs sont accusés, entre autres, d’avoir disposé des biens de la société comme les leurs ». Une faute de gestion qui s’ajoute à une confusion de patrimoine. Le management et les sociétés de groupe Samir risquent de subir une extension de la liquidation à leur propre patrimoine. La décision du tribunal de commerce de Casablanca fera date en cas d condamnation.

- Pour relancer le marché de l’immobilier, « il va falloir stimuler en adoptant des mesures audacieuses avec des incitations orientées acquéreur. Et pour qu’il n’ y ait pas d’équivoque, les promoteurs ne réclament pas de subventions à l’Etat », souligne Rachid Khyatey, vice-président de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) et président du groupe KLK.C’est dans cet esprit que la FNPI vient de soumettre une feuille de route à la tutelle avec une série de mesures, à caractère à la fois technique, urbanistique et financier, censées redynamiser l’activité, créer de la valeur et rehausser les standards.

*Aujourd’hui le Maroc. :

- Les plans Al Omrane pour Casa-Settat : plus de 4,3 milliards pour 27 centres urbains émergents. Ces projets concernent la province d’El Jadida avec 12 centres émergents qui nécessiteront une enveloppe budgétaire de 3,46 milliards de dirhams, la province de Sidi Bennour qui comptera 8 centres émergents dont le budget d’investissement est de 647 millions de dirhams et la province de Settat avec 7 centres émergents dont le montant de réalisation est de 219 millions de dirhams.

- Lancement d’un Observatoire marocain de l'énergie (OME). Objectif : faciliter l’accès aux données du secteur de l’énergie produites dans le domaine informationnel. A l'occasion du lancement de l'OME, un séminaire a été organisé par le ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable avec le soutien du projet d'appui à la politique énergétique du Maroc (PAPEM II), afin de présenter les activités assurées par la direction de l’observation, de la coopération et de la communication et à ériger cette dernière au rang de référence nationale. A travers cet outil d’observation permanent, le ministère œuvre à faciliter l’accès aux informations du secteur de l’énergie via notamment un portail web accessible au grand public, a affirmé Le ministre en charge de l'Énergie Aziz Rabbah.
*L’Opinion. :

- L'attribution des assemblées annuelles du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (BM-FMI) de 2021 au Maroc a été officialisée, dimanche à Bali, lors d'une cérémonie de signature organisée au terme des assemblées annuelles des deux institutions internationales à Bali. L’édition 2021 constituera ainsi une vitrine et une opportunité pour exposer les réformes structurelles engagées par le Maroc, ainsi que les différentes avancées réalisées par le Royaume. Elle contribuera également à enrichir les débats et les échanges avec les décideurs et experts internationaux sur les moyens susceptibles de promouvoir la coopération internationale et régionale. 

- Le Maroc a réalisé des avancées indéniables en matière de lutte contre l'analphabétisme. En dix ans, le Royaume a pu gagner des points importants en matière de réduction du taux d'analphabétisme, en passant de 43% en 2004 à 32% en 2014. Plus de 7 millions de personnes ont bénéficié des programmes d’alphabétisation au niveau de toutes les régions du Royaume, selon des chiffres de l'Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme .Toutefois, un long chemin reste à parcourir pour l’éradication définitive de ce fléau qui pèse lourdement sur le développement du pays.

*Al Bayane. :

- Le dossier concernant le conflit artificiel créé autour du Sahara marocain se met au devant de la scène onusienne lors du mois d’octobre de chaque année à l’occasion de la présentation d’un rapport d’étape par l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara sur cette problématique, et lors du mois d’avril pour soumettre à l’ONU les nouveaux développements lui permettant de mettre au point d’éventuels résolutions à cet effet. C’est dire qu’une bataille diplomatique et politique met à rude épreuve la diplomatie marocaine à l’approche de ces deux rendez-vous en vue de barrer la route aux manœuvres et manigances des ennemis de l’intégrité territoriale du royaume.

- L’économie sociale à la rescousse. C’est connu : le modèle économique actuel n’a pas permis de mettre fin à la mauvaise redistribution des richesses. La création d’un nouveau modèle d’entreprise s’impose avec force. Le Maroc a déjà franchi le pas en s’ouvrant sur l’économie sociale et solidaire. Celle-ci peine toutefois à trouver sa place, bien que le nombre de coopératives et de fondations ait augmenté au cours de ces dernière années. Intervenant lors de l’Université annuelle du PPS, Mounir El Ghazoui, vice-président du Réseau marocain de l’économie sociale et solidaire a souligné que l’absence d’une vision commune ne facilite pas les choses. A cela s’ajoute le retard pris dans l’élaboration et la publication des lois devant réglementer l’entreprenariat social, a-t-il dit.
*Libération. :

- La Coalition marocaine pour la justice climatique (CMJC) est sur le qui-vive ! Et pour cause, les dossiers à défendre s’avèrent de plus en plus nombreux, au moment où la prise de conscience des questions environnementales ne suit pas réellement les slogans scandés haut et fort, ici et là, dans le Royaume. Le dernier cri, et non des moindres de la CMJC, est celui concernant le recours de plus en plus récurrent au gaz de schiste. Une implication forte et active sur des dossiers d’un intérêt planétaire. Par voie de communiqué, la Coalition et ses composantes, organisations, réseaux, et différentes dynamiques, genre, jeunes, syndicats et mouvement environnemental, se sont joints récemment au mouvement global contre le gaz de schiste et le fracking. Sur Facebook, le hashtag, #GasdownFrackdown, est actuellement en progression parmi les militants pour un environnement sain. L’objectif est bien évidemment de «dénoncer les dangers de la fracturation hydraulique (extraction non conventionnelle de pétrole et de gaz), qui comporte de sérieux risques pour les populations locales, pour notre santé, notre eau, et notre faune».

- Le Conseil de la région de l’Oriental et le groupe chinois Elion Ressources, spécialisé dans les secteurs de l’agriculture et des mines, se sont mis d’accord pour le lancement d’un projet de création d’une ceinture verte agricole dans la région. Un accord de principe relatif à ce projet a été signé récemment à Oujda par le président du Conseil, Abdenbi Bioui, et le président du groupe Elion Ressources, Wang Wenbiao. Le groupe chinois a manifesté sa volonté d’investir dans l’Oriental compte tenu du potentiel de la région, ainsi que des grandes possibilités qui seront offertes par le port Nador West Med, en cours de construction, a déclaré Bioui. Le projet consiste en une ceinture verte agricole abritant des cultures adaptées aux zones semi-arides, un domaine dans lequel le groupe Elion compte à son actif des expériences réussies menées en Chine.

*Le Matin. :

- Des entrepreneurs marocains installés en Turquie prédisent un bel avenir pour les relations économiques et commerciales entre les deux pays. Dans cette perspective, les opérateurs marocains préparent la mise sur pied d’une structure patronale qui sera adossée à la CGEM. De même, des associations patronales turques programment des journées consacrées à la promotion des échanges économiques entre les deux pays.

- Près de 40.000 étudiants marocains poursuivent leurs études en France, soit la première communauté estudiantine étrangère, selon l'Agence française pour la promotion de l’enseignement supérieur, l’accueil et la mobilité internationale «Campus France». Le nombre d’étudiants marocains inscrits dans des établissements français d’enseignement supérieur en 2017-2018 se chiffre exactement à 39.855 étudiants, d’après des chiffres publiés vendredi par Campus France et relayés par le journal «Le Monde». La même source observe que les nationalités des étudiants internationaux restent proches de celles l’année précédente. En revanche, «l’ordre dans ce classement change légèrement : après le Maroc en première position, c’est l’Algérie qui passe en deuxième position avec 30.521 étudiants, devant la Chine, troisième avec 30.071 étudiants, tandis que l’Italie gagne une place pour se positionner quatrième avec 13.341 étudiants, au détriment de la Tunisie, cinquième avec 12.842 étudiants.
*Bayane Alyaoum. :

- Le ministère de la santé vient de réduire les prix de 58 médicaments, dont des médicaments contre le cancer et les maladies chroniques. Cette baisse des prix entre dans le cadre d’une politique adoptée par le gouvernement pour faciliter l’accès des citoyens aux soins et alléger les charges générées par les dépenses de santé. La baisse a varié entre 2 et 3000 DH.

- Les bénéficiaires de l’Assurance maladie obligatoire de base (AMO) seront dispensés de l’avance des frais correspondant à la délivrance de certains dérivés stables du sang, administrés en ambulatoire et remboursables au titre de ce régime. En vertu d’une nouvelle Convention nationale du tiers payant conclue, vendredi à Rabat, lors d’une cérémonie présidée par le ministre de la Santé, Anass Doukkali, les assurés AMO ne régleront directement auprès du Centre national de transfusion sanguine et d’hématologie (CNTSH) que le ticket modérateur restant à leur charge, la prise en charge de ces produits lors d’une hospitalisation étant régie par les autres conventions nationales.

*Al Ittihad Al Ichtiraki. :

- Les contrôles des produits alimentaires effectués au cours du 3ème trimestre de l'année en cours par les services de l'ONSSA ont concerné 2.882.385 de tonnes de divers produits, selon l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). Quelque 1.849 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation ont été saisies et détruites au niveau du marché local. Les inspecteurs de l'ONSSA ont réalisé 15.506 visites de contrôle sur le terrain, dont 3.707 en commissions provinciales et préfectorales. *Rissalat Al Oumma. :

- Le ministre de l’Emploi et de l’insertion professionnelle Mohamed Yatim a affirmé que le gouvernement traite avec beaucoup de sérieux le dossier du dialogue social, formant son espoir de voir toutes les parties concernées par le dialogue conclure une charte sociale triennale. Dans un entretien au journal, Yatim a toutefois précisé que l’aboutissement de ce dialogue ne dépend pas uniquement du gouvernement, mais reste une responsabilité partagée, entre le gouvernement, les syndicats et la CGEM.

*Akhbar Alyaoum. :

- Les résultats de l'enquête permanente de conjoncture auprès des ménages, menée par le HCP, montrent que la confiance des ménages s'est dégradée au troisième trimestre de 2018. En effet, 40,6% des ménages déclarent une dégradation du niveau de vie au cours des 12 derniers mois, 28,3% un maintien au même niveau et 31,1% une amélioration.

*Al Massae. :

- Les patrons des cliniques privées et les médecins du secteur privé ont décidé de paralyser les activités des cliniques jeudi prochain. Objectif : amener le gouvernement à adopter des mesures fiscales incitatives pour développer le secteur. Cette grève prévue a été décidée sur la base des conclusions de l’assemblée générale extraordinaire qui vient d’être tenue à Casablanca.

*Al Ahdath Al Maghribia. :

- Le chef du gouvernement Saad Dine El Otmani a proposé une nouvelle offre sur l’augmentation des salaires. Cette proposition, dévoilée lors d’une réunion qu’il a tenue avec les centrales syndicales les plus représentatives, prévoit une hausse des salaires de 400 DH pour des fonctionnaires.

*Al Alam. :

- Au troisième trimestre de 2018, 62,7% des ménages estiment que leurs revenus couvrent leurs dépenses, 33,5% déclarent s’endetter ou puiser dans leur épargne et 3,8% affirment épargner une partie de leur revenu, selon les résultats de l’enquête permanente de conjoncture auprès des ménages, menée par le HCP.

 

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